
Hier
La remontada poitevine
Très mal embarqué au début du quatrième quart-temps, le PB86 a retourné la situation face à Vichy (78-76) grâce à un Luka Rupnik de gala. A confirmer vendredi face à Denain.
Tout dépend du bassin En matière de sécheresse, quatre niveaux d’alerte ont été déterminés par arrêté préfectoral : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise. Tous les mercredis matin, une cellule de veille se réunit à la préfecture pour décortiquer les données transmises par les capteurs sur chacun des vingt-deux bassins de la Vienne. Les agents de l’Office français de la biodiversité et de la fédération de pêche rendent aussi un rapport. A partir de ces éléments, le niveau d’alerte et les volumes d’eau octroyés sont réévalués sur chaque bassin. Une carte actualisée est visible sur le site https://bit.ly/3Maoguu
Dans le jardin
L’arrosage des pelouses et massifs fleuris est désormais complètement interdit sur la plupart des bassins de la Vienne. Idem pour les espaces verts publics, sauf les arbres et arbustes plantés depuis moins d’un an. Seuls les potagers des particuliers peuvent être arrosés mais pas entre 11h et 18h.
Interdit de remplir
sa piscine sauf…
Les remplissages et remises à niveau des piscines sont désormais interdits sur la plupart des bassins. Mais là aussi, une dérogation existe pour les nouvelles constructions si les travaux ont débuté avant la signature de l’arrêté préfectoral. La déclaration d’ouverture du chantier effectuée en mairie fait foi.
Laver sa voiture
à l’eau recyclée
Les stations de lavage auto fonctionnent souvent grâce au réseau d’eau potable. Toutefois, dans la Vienne, 90% des car washs recyclent l’eau usagée en circuit fermé. Ceux-là peuvent continuer à tourner. Seuls quelques garages qui proposaient ce service sans être dotés d’un tel dispositif ont dû stopper leur activité. Attention, en niveau d’alerte maximum (crise), l’interdiction devient totale. Evidemment, nettoyer sa voiture à son domicile est impossible dès le niveau 2.
Contrôles et sanctions
Tous les jours, même le week-end, les agents de l’Office français de la biodiversité réalisent des contrôles en même temps qu’ils veillent sur l’état de la ressource en eau pour chaque bassin. Ils sont soutenus dans cette mission par leurs collègues de la Direction départementale des territoires (DTT). Une vigilance accrue est portée selon la situation des bassins. « Les mesures sont très bien respectées par les agriculteurs, malgré les impératifs horaires »,
assure Eric Sigolas, chef de la DDT (lire ci-dessous). Aucune sanction n’a été pas prononcée depuis début avril. Du côté des particuliers, ce sont les forces de l’ordre qui sont chargées de faire respecter les arrêtés. Mais vu l’ampleur de la tâche, les autorités comptent avant tout sur le civisme des habitants.
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