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Ce dimanche à 18h45, Simon Pagenaud s’élancera à nouveau sur les mythiques 500 Miles d’Indianapolis. Bien que placé en 16e position sur la grille de départ, le pilote montmorillonnais nourrit comme toujours de grandes ambitions sur cette course.
Simon, vous venez d’accrocher une belle 2e place au GP d’Indianapolis. De bon augure avant les 500 Miles ?
« Ça a été une course presque parfaite, malgré des conditions changeantes et difficiles. On a réussi à faire monter l’équipe en pression depuis le début du mois. Même si je ne veux pas me cacher derrière ça, le tirage au sort pour les qualifications des 500 Miles ne nous a pas aidés. Mais je suis très satisfait de la 16e place sur la grille et la voiture se comporte très bien en version course. Il n’y a pas eu beaucoup de dépassements lors des essais de lundi, c’était plus difficile de se suivre, d’avoir une aspiration. Il y avait un peu de jeu chez tout le monde pour cacher ses intentions, mais ce sera différent. »
A quelles conditions de course vous attendez-vous ?
« Il fera plus chaud que l’an dernier, ce sera une course difficile au niveau des températures (28°C), où les voitures vont glisser, notamment en raison du nouveau revêtement. Mais je suis content du chassis dans les virages, je pense que ça va tourner à mon avantage. Il va falloir ajouter de l’appui aérodynamique, être constant et rapide dans les changements de pneus et d’essence. Mon expérience va me servir au stand. On manque juste de vitesse en ligne droite face à des écuries comme Chip Ganassi ou Ed Carpenter. Je vais sortir un jeu qui va convenir à la voiture. On devrait se battre pour un Top 5, ce sera une vraie partie d’échecs. »
Pensez-vous avoir trouvé la bonne dynamique après un début de saison sans performance majeure ?
« Il ne faut pas oublier que l’équipe n’a que trois ans d’existence et que c’est seulement sa première année avec deux voitures. Même si Meyer Shank Racing a remporté les 500 Miles l’an dernier, l’expérience reste très importante sur une saison complète. Et je le sais puisque je viens d’un team qui a plus de 50 ans d’histoire (Penske). Aujourd’hui, on a des systèmes et des procédures qui fonctionnent. C’est en train de payer et ça va payer, je suis très satisfait. »
Quelle entente avez-vous avec votre coéquipier Helio Castroneves, qui a remporté la dernière édition des 500 Miles ?
« On est tous les deux dans la même dynamique, conscients de ce temps de mise en route pour être considérés comme des challengers. Il n’y a pas vraiment de rivalité entre nous, mais une très bonne ambiance de travail, c’est très positif. Je serai content pour lui s’il l’emporte à nouveau, comme il le sera pour moi si je m’impose. »
Les 500 Miles, c’est toujours aussi fort trois ans après votre sacre sur l’épreuve ?
« C’est LA course de l’année, l’objectif n°1 pour tout le monde. Là-bas, c’est difficile d’aller au restaurant sans être reconnu. On me fait signer des photos avec des légendes, c’est presque irréel pour moi. Je suis très honoré de faire partie de cette famille, ça me fait juste plaisir. Ça me donne aussi une motivation supplémentaire pour m’arracher sur les derniers tours de la course. C’est pourquoi j’essaye de pousser dans tous les petits domaines. La période est très excitante, même si elle est assez chargée. »
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