mardi 24 décembre
L’Institut pour l’éducation financière du public vous livre chaque mois ses bons conseils. Cette semaine, focus sur les avances et acomptes sur salaire.
Alors que l’inflation flambe, réduisant le pouvoir d’achat, le compte bancaire peut virer au rouge vif. Pour éviter incidents de paiement et agios, il est possible, en tant que salarié, de demander à son employeur une avance ou un acompte sur salaire. L’acompte sur salaire peut être demandé dès le 15 du mois, son montant correspondant à un demi-salaire et son versement ne peut pas être refusé par l’employeur. Il le déduira du versement qu’il fera en fin de mois. En fait, c’est le paiement d’heures de travail déjà effectuées.
L’avance sur salaire n’est pas un droit. Il s’agit d’un prêt que peut consentir l’employeur, à la demande du salarié. En fait, c’est le paiement anticipé de ses heures de travail prévues mais non encore effectuées. Son montant est libre et, si elle est acceptée, elle fait l’objet d’un versement (chèque ou virement) contre reçu mentionnant son montant, la date du versement et les modalités de remboursement. Celui-ci doit être réalisé par retenue sur les salaires à venir, ne pouvant excéder 1/10e du montant du salaire net mensuel. Cette avance figure sur le bulletin de salaire. Le montant des cotisations salariales et patronales n’est pas prélevé au moment du versement de l’avance sur salaire, il le sera sur les salaires nets mensuels au fur et à mesure des remboursements. En cas de départ de l’entreprise, les sommes dues par l’employé comme l’avance sur salaire non encore remboursée sont déduites du solde de tout compte.
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