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Jim Seymour : « On avait besoin de vivre une saison positive »
Catégories : Sport, Basket, PB86 Date : mardi 26 avril 2022Après deux saisons catastrophiques, Jim Seymour savoure le retour au premier plan du PB86 en Nationale 1. L’intérieur formé au club affiche ses ambitions individuelles et collectives.
Comment expliquez-vous la phase retour plus compliquée traversée par le PB86, avec deux défaites pour finir ?
« La coupure du Covid nous a peut-être fait perdre un peu de rythme. Après, on a enchaîné énormément de matchs, la fatigue s’est fait ressentir. Et puis nous nous sommes déplacés deux fois diminués. »
Justement, avec l’absence d’Yvann Mbaya, vous avez démarré les rencontres face à Lyon, au Havre et à Chartres. Qu’est-ce ça change d’être titulaire ?
« Ce n’est pas le même type de pression que quand on rentre après cinq minutes de jeu. On doit mettre du rythme et l’approche personnelle est différente. »
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Tarbes-Lourdes, avec un secteur intérieur assez « haut » ?
« Si elle est arrivée à cette 17e place, c’est que plusieurs équipes ont trouvé les solutions pour la battre. A nous d’aller chercher les ingrédients pour gagner. On a un faux avantage du terrain car on a démarré à l’extérieur. »
Au-delà de la série de play-offs, on vous imagine heureux de retrouver le goût de la victoire, vous qui avez vécu deux années très compliquées...
« C’est une bouffée d’air frais d’arriver le lendemain d’un match et de voir des sourires sur les visages. J’ai connu deux saisons galères. Sur deux mois, on a gagné plus de matchs qu’en deux ans ! Avec Kevin (Mendy), ça nous faisait même bizarre au début. Le club, les supporters, les salariés, on avait besoin de vivre une saison positive, quoi qu’il arrive après. »
A titre personnel, vos performances individuelles (4,6pts, 3,9rbds, 7,3 d’évaluation) vous satisfont-elles ?
« Je pensais en arrivant en Nationale 1 que ce serait « facile »,
enfin plus tranquille. Mais pas du tout ! Certaines situations sont plus compliquées, surtout pour les intérieurs. Après des débuts moyens, j’ai eu une phase très positive. Mon problème reste la régularité, même si j’ai haussé mon niveau de jeu. Je suis content de l’évolution, je me suis amélioré dans beaucoup de secteurs. »
Comment avez-vous reçu les critiques sur votre niveau et celui d’Yvann dans la première phase ?
« Vous savez, quand on gagne il n’y a pas de critique, mais quand on perd... Bon, ça fait partie du jeu. Je pense qu’on est monté en puissance, le temps de trouver nos marques, de prendre plus de responsabilités. »
Face à Lyon, vous êtes presque en double-double (11pts, 9rbds) dans une salle de l’Arena comble et avec la victoire en plus. Avec du recul, c’était la soirée parfaite, non ?
« Ça ne m’est pas arrivé souvent de jouer dans une salle de 5 000 places, à Nantes pour les matchs de Noël peut-être. L’Arena est vraiment très belle. Sans dénigrer les autres salles, c’est la plus belle de France. Au premier entraînement, on était comme des fous ! On a vécu un moment particulier, ça restera un événement fort ! On espère y rejouer un jour... »
Ce qui signifie que vous vous projetez à Poitiers au-delà de la fin de votre contrat en juin ?
« On est en avril, c’est trop tôt pour en parler. On sait tous que plus on fera de bons play-offs, plus on sera attractifs sur le marché. Mais le fait d’être en fin de contrat est une situation nouvelle pour moi depuis que je suis à Poitiers (7e saison, la 3e chez les pros, ndlr). J’essaie de ne pas trop y penser. »
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