
Aujourd'hui
Faute de preuves suffisantes, le criminel Grindelwald n’a pas été poursuivi par ses pairs. Pire, le mage noir est candidat à la présidence des sorciers et plus influent que jamais. S’il venait à remporter les élections, il n’hésiterait pas à déclencher une guerre terrible contre les « moldus », ces humains qui ne maîtrisent pas la magie. Albus Dumbledore entend bien l’arrêter dans sa folie, mais un obstacle -de taille- l’en empêche : autrefois amants, les deux hommes ont jadis conclu un pacte de sang, jurant de ne jamais se battre l’un contre l’autre. Le professeur n’a alors d’autre choix que de solliciter l’aide de fidèles alliés…
La promesse suggérée par le sous-titre du film est tenue. Des « secrets de Dumbledore » -pour certains déjà éventés- sont en effet révélés dans ce troisième épisode des Animaux fantastiques. De quoi bien enrichir l’univers étendu de la saga Harry Potter (le « Wizarding World ») et contenter les fans en manque. Pour le reste, cette nouvelle réalisation de David Yates est une déception. Très maladroit dans son analogie forcée avec le nazisme -pour la montée au pouvoir de Grindelwald- le film se rate totalement sur son message politique. Parce que l’intrigue multiplie les facilités et aussi, parce qu’elle peine à incarner un propos si lourd. Sans démériter, le Grindelwald campé par Mads Mikkelsen s’avère à ce titre bien moins inquiétant que celui de Johnny Depp (écarté du casting après des accusations de violences conjugales). Et le retour du merveilleux, qui avait fait le succès du premier opus (sorti en 2016), semble aujourd’hui presque hors-sujet. Les mordus de cet univers retiendront un dénouement qui annonce de potentielles suites. Les autres un blockbuster terriblement quelconque, dénué de magie.
Fantastique de David Yates, avec Eddie Redmayne, Jude Law, Mads Mikkelsen (2h22)
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