Hier
Pour sa grande première à l’Arena Futuroscope, le Poitiers Basket 86 pourra compter sur le soutien de 5 100 supporters. L’effet de curiosité a joué à plein dans les réservations. De là à se projeter sur un deuxième match dans ce nouvel écrin...
Cinq jours après s’être offert une inauguration en grande pompe, le nouveau complexe sportif et culturel de la Vienne s’apprête à vivre un sacré baptême du feu avec ce PB86-LyonSO, neuvième journée de la deuxième phase de Nationale 1, mais bien plus que cela au fond. Ce 12 avril 2022 restera comme une date qui marque dans l’histoire du club. On ne déflore pas tous les jours une nouvelle salle, a fortiori celle-ci, et même s’il y eut les Arènes dans les années Pro A, entre 2010 et 2014, cette première à l’Arena Futuroscope relève davantage de la soirée de gala. Remarquez, il existe un trait d’union entre les deux époques : le parquet. Les lattes utilisées jadis au parc des expos sont passées par la case rénovation du fabricant Boflex, avant d’atterrir à quelques kilomètres de là. Le clin d’œil est savoureux, surtout quand on sait que Poitiers avait démarré par une victoire face à Gravelines, ce fameux soir du 8 janvier 2010, devant 4 300 aficionados.
« Step by step »
Ce soir, vous serez 5 100 à vous émerveiller du cube central et de l’écran géant (60m2) façon NBA. Vous n’aurez sans doute d’yeux que pour cette enceinte magnifique, appelée à vivre plus d’une centaine de jours par an au son d’Angèle (6 mai) ou des ballons de volley des Bleus champions olympiques (23 mai-3 juin). Et le basket dans cette programmation éclectique ? « Il n’y a pas de deuxième date bookée par le PB86 pour l’instant, répond Stéphane Pottier, le nouveau directeur de la société Arena86. Je crois que le club veut y aller step by step. » C’est ce qu’avait indiqué le co-président du club Philippe Lachaume dans ces colonnes en mars dernier. Car une soirée à l’Arena Futuroscope a un coût incomparable avec un match à Saint-Eloi. On parle d’un rapport d’un à cinq. Les prestations de restauration, de nettoyage et de sécurité sont en effet assurées par les équipes du Futuroscope.
Le frein financier n’est pas insurmontable sur quelques rencontres de gala, à condition que le PB monte en gamme sportivement et attire de nouveaux partenaires privés. Les play-offs se chargeront de répondre à la première injonction, la soirée du 12 avril doit permettre de séduire de nouveaux chefs d’entreprise. En un mot comme en cent, profitez de votre soirée !
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