Aujourd'hui
Jusqu’à fin juin, l’artiste plasticien Jakob Gautel expose dix-neuf portraits d’acteurs du monde de la justice, en son palais. Une façon d’humaniser l’institution.
Justice(s). Une photo, un texte court et ciselé. La salle des Pas perdus est constellée, jusqu’à la fin juin, d’une galerie de portraits de professionnels de la justice au sens large. Greffière, magistrats, avocats, agent d’entretien... Toutes et tous ont posé devant l’objectif du plasticien Jakob Gautel entre fin 2018 et janvier 2022, Covid oblige. « On m’a ouvert les portes », se félicite l’artiste, fier que son œuvre soit aussi « une plateforme de partage » avec le grand public. Derrière les visages de Gwenola (Joly-Coz), première présidente de la cour d’appel de Poitiers), Doriane du service propreté, Stéphane, magistrat, Yann, agent de sécurité, autant de réalités d’un quotidien au service des justiciables... Les portraitisés tiennent entre leurs mains la fameuse balance symbole d’équilibre. « Chacun y exprime ce qu’il a envie », avance l’artiste allemand. L’ouverture à la société est là, sous nos yeux, le malaise des uns et des autres aussi. « Ce sont plus que des portraits. » A chacun son niveau de lecture. La Maison des sciences de l’homme et de la société (MSHS) de Poitiers abrite d’autres « clichés » signés Jakob Gautel. A découvrir jusqu’au 29 avril.
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