Aujourd'hui
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
On ne va pas se mentir, Grand Poitiers ne brille pas exactement pour la qualité de ses infrastructures sportives. De la tribune du stade Michel-Amand aux murs d’escalade saturés et fatigués, les exemples de rafraîchissements à opérer sont nombreux. Ce que n’a pas manqué de souligner l’ex-Monsieur Sports de la communauté urbaine Anthony Brottier, dans un communiqué de presse cinglant diffusé la semaine dernière. N’empêche, Grand Poitiers a décidé de se lancer dans la bataille des Jeux et de s’en donner (a priori) les moyens. Sur la ligne de départ, la communauté urbaine pourra compter sur un Creps de Poitiers reluisant et séduisant et sur une Arena au zénith. Il faudra jouer collectif pour attirer l’œil des délégations étrangères. Les jumelages -la Vienne compte sur ses liens avec le Togo et l’Argentine- et la capacité de ses ambassadeurs, sportifs ou entraîneurs (Brizard, Ngapeth, Nelhomme, Mathé, Maynier, les cyclistes de la FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope...) à diffuser la bonne parole pourraient s’avérer déterminants. Car la compétition entre les villes promet d’être féroce. Après tout, la Vienne n’est qu’à 1h15 de Paris, on n’y souffre pas trop des bouchons sur la route et la qualité de vie y est plaisante.
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