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Relphorde : « J’ai été vraiment bien accueilli »
Catégories : Sport, PB86 Date : mardi 25 janvier 2022Aussi discret qu’efficace sur les parquets, Marcus Relphorde est le leader offensif du Poitiers Basket 86. Et aussi, du haut de ses 33 ans, un peu le grand frère de ses jeunes coéquipiers...
Marcus, le début de saison a été un peu compliqué. Vous restez désormais sur sept victoires d’affilée. Qu’est-ce qui a changé ?
« Nous sommes une jeune équipe, il a fallu apprendre à jouer ensemble, pour que chacun s’approprie son rôle. A titre personnel, je suis arrivé plus tard dans la préparation et j’ai dû pas mal travailler pour revenir à mon meilleur niveau physique d’où, au final, des résultats un peu irréguliers au début de la saison. »
Au-delà du scoring (17,3pts/match), vous avez terminé plusieurs fois meilleur passeur de l’équipe aussi...
« Ça me fait autant plaisir de faire marquer que de marquer moi-même. Quand tu n’es pas adroit, il faut savoir varier ton jeu. »
« Je suis un gars assez décontracté »
Avez-vous déjà réussi une telle série avec une autre équipe, sept victoires d’affilée et huit à l’extérieur ?
(Il réfléchit) « Ça, c’est une bonne question, je ne m’en souviens pas, même si j’ai déjà joué dans de bonnes équipes. Ce qui est sûr, c’est que gagner à l’extérieur est super pour la confiance et la cohésion. »
Vous jouiez en Pro B la saison dernière avec Saint-Chamond. Quelle est la principale différence avec la Nationale 1 ?
« Honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différences. La Pro B est sans doute une division plus athlétique, plus physique mais il y a de très bons joueurs en Nationale 1, vraiment. »
Comment percevez-vous le club, les fans... En clair, êtes-vous heureux à Poitiers ?
« Le club est très professionnel et j’ai été vraiment bien accueilli. Les fans sont super. Je n’ai aucun reproche à faire, nous sommes dans une bonne organisation. »
Vous êtes aussi discret sur le terrain qu’en dehors ?
« Je suis un gars assez décontracté dans l’ensemble. Sur le terrain, j’essaie de pas mal parler avec mes coéquipiers. En dehors, j’aime plaisanter et il y a beaucoup de jeunes gars dans l’équipe qui sont comme des petits frères. Ils me font souvent des blagues ! »
Andy Thornton-Jones disait après la victoire face
à Angers que vous étiez exemplaire dans votre comportement, avec beaucoup de qualités humaines. Comment recevez-vous ses propos ?
« C’est un grand compliment de la part du coach. J’essaie juste de faire ce qu’il faut pour aider l’équipe à gagner en permettant aussi aux plus jeunes de progresser car ils ont du talent et pas mal de potentiel. »
Et sinon ?
Un défaut ?
« Je ne suis pas un grand défenseur... »
Une qualité ?
« Tout ce qui peut aider l’équipe ! »
Un surnom ?
« Les gens m’appellent Marc, tout simplement. »
Gamin, vous rêviez à...
« Je suis né et j’ai grandi à Chicago, alors gamin je rêvais de jouer en NBA, de devenir Michael Jordan. J’ai aussi joué au foot américain au lycée et j’ai arrêté à l’université. »
Votre plus grande peur ?
« Je crois que c’est le vide et... (Il marque un temps d’arrêt) les araignées, oui ! Je n’aime pas trop le dire, mais ce sont mes deux plus grandes craintes dans la vie. »
Un don caché ?
« Ce n’est pas vraiment un don mais plutôt un loisir. J’adore lire. »
Justement, quel est votre livre de chevet ?
« En ce moment, je termine un livre qui s’appelle Bhagavad-Gita, sur les fondements du bouddhisme, de l’hindouisme et du yoga. »
Une journée dans la peau de ?
« De qui je veux ? Alors Barack Obama ! Marius (Chambre) a dit la même chose ? C’est cool ça... Obama a été un grand leader qui a pris des décisions difficiles. »
Une devise ?
« Pas vraiment. J’essaie de m’inspirer de ce que j’ai lu dans Les quatre accords toltèques. »
Un voyage ?
« Probablement la Grèce, en particulier Santorin. C’est magnifique.”
Un mentor ?
« Mon père, c’est un modèle pour moi. Encore aujourd’hui, on parle des choses de la vie et il regarde tous mes matchs. »
Un péché mignon ?
« Le magret de canard (en français dans le texte). On n’a pas cela aux Etats-Unis et c’est mon plat préféré. »
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