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Aujourd'hui
Marcus, le début de saison a été un peu compliqué. Vous restez désormais sur sept victoires d’affilée. Qu’est-ce qui a changé ?
« Nous sommes une jeune équipe, il a fallu apprendre à jouer ensemble, pour que chacun s’approprie son rôle. A titre personnel, je suis arrivé plus tard dans la préparation et j’ai dû pas mal travailler pour revenir à mon meilleur niveau physique d’où, au final, des résultats un peu irréguliers au début de la saison. »
Au-delà du scoring (17,3pts/match), vous avez terminé plusieurs fois meilleur passeur de l’équipe aussi...
« Ça me fait autant plaisir de faire marquer que de marquer moi-même. Quand tu n’es pas adroit, il faut savoir varier ton jeu. »
Avez-vous déjà réussi une telle série avec une autre équipe, sept victoires d’affilée et huit à l’extérieur ?
(Il réfléchit) « Ça, c’est une bonne question, je ne m’en souviens pas, même si j’ai déjà joué dans de bonnes équipes. Ce qui est sûr, c’est que gagner à l’extérieur est super pour la confiance et la cohésion. »
Vous jouiez en Pro B la saison dernière avec Saint-Chamond. Quelle est la principale différence avec la Nationale 1 ?
« Honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différences. La Pro B est sans doute une division plus athlétique, plus physique mais il y a de très bons joueurs en Nationale 1, vraiment. »
Comment percevez-vous le club, les fans... En clair, êtes-vous heureux à Poitiers ?
« Le club est très professionnel et j’ai été vraiment bien accueilli. Les fans sont super. Je n’ai aucun reproche à faire, nous sommes dans une bonne organisation. »
Vous êtes aussi discret sur le terrain qu’en dehors ?
« Je suis un gars assez décontracté dans l’ensemble. Sur le terrain, j’essaie de pas mal parler avec mes coéquipiers. En dehors, j’aime plaisanter et il y a beaucoup de jeunes gars dans l’équipe qui sont comme des petits frères. Ils me font souvent des blagues ! »
Andy Thornton-Jones disait après la victoire face
à Angers que vous étiez exemplaire dans votre comportement, avec beaucoup de qualités humaines. Comment recevez-vous ses propos ?
« C’est un grand compliment de la part du coach. J’essaie juste de faire ce qu’il faut pour aider l’équipe à gagner en permettant aussi aux plus jeunes de progresser car ils ont du talent et pas mal de potentiel. »
Un défaut ?
« Je ne suis pas un grand défenseur... »
Une qualité ?
« Tout ce qui peut aider l’équipe ! »
Un surnom ?
« Les gens m’appellent Marc, tout simplement. »
Gamin, vous rêviez à...
« Je suis né et j’ai grandi à Chicago, alors gamin je rêvais de jouer en NBA, de devenir Michael Jordan. J’ai aussi joué au foot américain au lycée et j’ai arrêté à l’université. »
Votre plus grande peur ?
« Je crois que c’est le vide et... (Il marque un temps d’arrêt) les araignées, oui ! Je n’aime pas trop le dire, mais ce sont mes deux plus grandes craintes dans la vie. »
Un don caché ?
« Ce n’est pas vraiment un don mais plutôt un loisir. J’adore lire. »
Justement, quel est votre livre de chevet ?
« En ce moment, je termine un livre qui s’appelle Bhagavad-Gita, sur les fondements du bouddhisme, de l’hindouisme et du yoga. »
Une journée dans la peau de ?
« De qui je veux ? Alors Barack Obama ! Marius (Chambre) a dit la même chose ? C’est cool ça... Obama a été un grand leader qui a pris des décisions difficiles. »
Une devise ?
« Pas vraiment. J’essaie de m’inspirer de ce que j’ai lu dans Les quatre accords toltèques. »
Un voyage ?
« Probablement la Grèce, en particulier Santorin. C’est magnifique.”
Un mentor ?
« Mon père, c’est un modèle pour moi. Encore aujourd’hui, on parle des choses de la vie et il regarde tous mes matchs. »
Un péché mignon ?
« Le magret de canard (en français dans le texte). On n’a pas cela aux Etats-Unis et c’est mon plat préféré. »
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