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Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
L’université de Poitiers propose cette année pas moins de quarante-trois formations en apprentissage, dont vingt-trois masters. Et ce n’est qu’un début puisqu’une dizaine de parcours supplémentaires devraient ouvrir en septembre 2022. Parmi eux, certains Bachelors universitaires de technologie (But) en trois ans qui ont remplacé récemment les DUT. Les effectifs ont évidemment suivi la même tendance avec 875 apprentis inscrits actuellement. « C’est une centaine de plus que l’année dernière », souligne Anne Krupicka. Le développement de ce mode de formation est « une véritable volonté politique », poursuit la vice-présidente de l’université en charge de la question, qui s’est fixé pour objectif « 2 500 à 2 800 étudiants en apprentissage à l’horizon de trois ans, soit 10% de l’effectif total ».
Cet engouement pour l’apprentissage s’explique par plusieurs facteurs. D’abord la rémunération. Salariés de l’entreprise qui les encadre, les apprentis de plus de 18 ans sont payés de 43% à 100% du Smic selon leur âge, l’ancienneté et le secteur de l’employeur. De quoi rendre les étudiants plus autonomes. Ensuite, les jeunes acquièrent une expérience professionnelle à valoriser sur leur CV. « Ils gagnent en maturité et en réflexes professionnels », assure Anne Krupicka. Les employeurs apprécient. En moyenne les trois quarts des M2 sortent avec un emploi stable.
Cette année encore, les entreprises peuvent bénéficier de primes pour recruter des apprentis. Elles s’élèvent à 8 000€ par an pour les jeunes majeurs. Les contrats doivent être signés avant le 30 juin 2022, même s’ils ne démarrent que trois mois plus tard. L’université va organiser un forum pour mettre en relation candidats et employeurs. Les étudiants peuvent également s’inscrire en mars sur le « career center » de l’établissement pour consulter les offres disponibles.
Université et apprentissage… L’association des deux n’est pas encore une évidence pour tout le monde. Anne Krupicka et ses collègues sont obligés de prendre leur bâton de pèlerin pour aller convaincre les entreprises. Les débuts sont prometteurs. La taxe d’apprentissage a généré 760 000€ de revenus pour l’université en 2021. De quoi moderniser l’outil de formation. Pour convaincre les étudiants et leurs parents, l’établissement fera stand commun avec le Centre de formation des apprentis du Sup lors du salon de L’Etudiant et proposera un accueil spécifique lors de ses portes ouvertes le 5 février.
Crédit photo : université de PoitiersÀ lire aussi ...
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