Dakar - Le Poitevin Charlie Herbst est "prêt à attaquer"

Gérant de 100% Moto à Poitiers, le pilote de 28 ans Charlie Herbst est aligné pour la quatrième fois au départ du Dakar. Sur les réseaux sociaux, il souhaite partager son aventure avec les Poitevins amateurs de moto et de rallye.

Romain Mudrak - @romainmudrak

Le7.info

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C’est son quatrième Dakar… Autant dire que Charlie Herbst est un peu comme chez lui sur cette mythique course d’endurance qui partira samedi depuis l’Arabie Saoudite. « C’est vrai que j’aborde les choses avec plus de sérénité, je sais à quoi m’attendre, je suis moins stressé dans la préparation, je vais plus à l’essentiel, ça devrait me rendre plus fort à l’arrivée normalement. »

Le gérant de 100% Moto à Poitiers-Sud est arrivé dimanche dans le désert avec sa « team » constituée d’Alain Negret et Jean-Philippe Dussubieux, les mécaniciens, et du journaliste de France Bleu Poitou, Vincent Hulin, qui a posé trois semaines de congés afin d’alimenter les réseaux sociaux de reportages vidéos. « L’idée c’est vraiment de partager cette aventure avec les Poitevins qui aiment le Dakar et qui aiment la moto, précise Charlie. On est vrais, sans filtre et on essaie d’emmener les gens avec nous un maximum à travers les réseaux sociaux. »

"Tous les voyants sont au vert"

Au guidon de sa KTM 450 Rallye numéro 86, Charlie Herbst espère faire au moins aussi bien que l’an dernier (36^e) et terminé dans le Top 40. Ce ne sera pas une mince affaire vu que le nombre de pilotes a encore grandi (149 motos). Entre le 1er et le 14 janvier, il va parcourir pas moins de 8 375km « Tous les voyants sont au vert. Les tests PCR se sont révélés négatifs pour toute l’équipe. La moto est comme neuve, je l’ai reçue en milieu d’année, elle a très peu roulé. Alain a déjà un Dakar dans les jambes avec moi, il est rôdé. On est prêt à attaquer », assure le pilote poitevin de 28 ans.

Charlie Herbst s’est astreint à plusieurs entrainements physiques chaque semaine depuis juillet. Et il a pu participer à la MX Ride de Dubaï pour se mettre en jambe ! « On est assez peu à la faire. Cette course dans le désert, dans les dunes, c’est une bonne expérience qui permet d’aborder le Dakar sereinement. »

Une trentaine de sponsors lui ont apporté son soutien pour participer à cette aventure. Autant de gens qu’il a fallu convaincre au cours de ces derniers mois. « L’équipe est passée de deux à quatre personnes. On a également investi dans un camping-car. Au total, il a fallu aller chercher un tiers de budget supplémentaire par rapport à l’année dernière. Ce n’est pas simple et je remercie mes partenaires. » En attendant le départ, son paddock est implanté juste à côté de celui d’un autre français bien connu des rallyes, Sébastien Loeb. Il n’a plus qu’à suivre ses traces.

Pour suivre son aventure, rendez-vous sur les réseaux sociaux.