Ce jeudi après-midi, le CGR Buxerolles accueillait l'avant-première de Je te faisais confiance, du Poitevin Maxime Jouet. Ce moyen-métrage raconte l'histoire de Marion, une jeune étudiante victime de harcèlement scolaire. Marqué par le drame de Marion Fraisse, le jeune réalisateur de 23 ans a voulu sensibiliser sur ce sujet, plus que jamais d'actualité. "Au collège, j’ai été témoin de scènes de harcèlement. A l'époque, je n’ai rien dit, rien fait. Je l’assume, a-t-il confié en préambule. En grandissant, j'ai vu ces scènes se reproduire sur de nouvelles personnes et j'ai pu constater l'impact que cela pouvait avoir." Aujourd'hui réalisateur et technicien vidéo, Maxime Jouet voudrait que son "premier film pro" soit utilisé comme un outil pédagogique à part entière, à l'occasion de ciné-débats dans les collèges et lycées de France. Pas seulement auprès des jeunes, mais aussi à destination des professionnels de l'enseignement. "Le harcèlement, il faut continuer à en parler (...), briser la loi du silence. Ce film peut y aider", a par ailleurs assuré Alain Pichon, président du Département de la Vienne. Un débat avec le public a suivi cette avant-première, animé par le doyen Roger Gil et en présence de Colette Perez-Barbe, DSDEN de la Vienne ; Nicole Catheline, coordonnateur et superviseur d'un dispositif d'intervention de prévention et de repérages en collèges et lycées ; Guy Paillier, président de l'université familiale de Châtellerault ; François Magniot, DGAS du conseil départemental et Régis Richard, adjudant-chef de la Gendarmerie nationale et référent départemental harcèlement et violences conjugales.