Et moi, qu’est-ce que je peux faire pour la planète ?

Le Regard de la semaine est signé Agnès Szabo.

A l’heure où cette chronique est publiée, la COP26 vient de s’achever. Et moi, qu’est-ce que je peux faire pour éviter la surchauffe de notre planète ? Je sais que face à ces enjeux mes efforts sont bien modestes, mais je fais partie du problème... et donc de la solution. 

Ma première question : par où est-ce que je commence ? Parce que j’ai du mal à savoir ce qui, dans notre cas, est le plus utile : manger moins de viande, acheter local, baisser le chauffage, rouler en voiture électrique ou prendre moins l’avion ?

J’ai trouvé une solution et je la partage avec vous. J’ai fait mon bilan carbone. Ce que je trouve bien, c’est que l’on obtient un résultat avec des chiffres détaillés par catégorie : 
mes moyens de transport, la part du logement, la consommation liée à l’alimentation… Les priorités apparaissent donc clairement et ça, ça me donne envie de passer à l’action !

J’ai fait mon bilan carbone sur le site nosgestesclimat.fr^(*). Le site n’est pas aisé à trouver sur les moteurs de recherche. Cela m’a pris 30 minutes. Il vaut mieux avoir sous la main quelques infos avant de commencer : la consommation d’énergie -j’ai trouvé sur le site de notre fournisseur nos chiffres annuels pour le gaz et l’électricité-, le nombre de kilomètres en transports dans l’année…

Au final, le bilan m’indique que ma consommation annuelle de CO₂ est de 5,5t. Chez nous, ce sont les transports qui pèsent le plus (la voiture…), suivis du logement, puis de la nourriture. Pour agir, je vais commencer par laisser davantage la voiture au garage. Ça tombe bien, nos nouveaux bureaux sont en ville. Ensuite, on va s’attaquer au logement. Il est clair que c’est un gros axe d’amélioration, notre consommation de gaz a augmenté de 25% sur une année. J’envisage de prendre rendez-vous avec un conseiller énergie pour nous aider à définir les chantiers et connaître les aides pour rénover notre logement.

Ce bilan carbone nous montre la voie, avec des chiffres. C’est objectif. On sait que l’on doit viser les 2t en 2050, ce qui implique encore pas mal d’efforts d’ici là. Mais comme on peut agir sur différents leviers pour y arriver, on peut être créatif sur les solutions. Après cela, le gros sujet restera sans nul doute les voyages, nous qui les aimons tant… J’ai hâte que les transports bas carbone se multiplient !

^(*)Développé par l’Ademe, donc c’est sérieux !
 

CV express
Je suis installée à Poitiers depuis cinq ans, après un tour du monde avec mon mari et nos filles. La graine de la curiosité et de l’autre est bien enracinée depuis ma jeunesse en Afrique francophone et anglophone. Pour contribuer concrètement à demain, et avec mon expérience dans les métiers du marketing et de l’innovation, j’ai créé, avec Guy Etcheto, Daynamics, une entreprise qui accompagne les entreprises dans leur développement.

J’aime : comprendre et phosphorer autant qu’agir, la diversité, l’art sous toutes ses formes, la fantaisie, coincer la bulle en famille et avec les copains, parler anglais.

Je n’aime pas : l’idée que le monde se fracture, l’esbrouffe, le cynisme et le consensus mou qui débouchent sur l’inaction face aux enjeux de notre époque.