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L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef.
Pour la première fois lors d’une de ses allocutions, le Président de la République a évoqué le sort de ces « dizaines de milliers de nos compatriotes touchés par ce qu’on appelle le Covid long ». Et Emmanuel Macron de décrire des symptômes « qui sont la perte de goût, de l’odorat, l’épuisement, la dégradation de la santé mentale » et d’embrayer sur la « prise en charge spécifique ». En quelques secondes mardi dernier, le chef de l’Etat a donc mis la lumière sur celles et ceux qui se considèrent parfois marginalisés et incompris. Ils n’ont plus aucun signe extérieur du Covid mais souffrent pourtant dans leur chair, comme au ralenti. Cette reconnaissance au plus haut sommet de la pyramide politique ne règle pas les contingences du quotidien. Il n’existe toujours pas d’affection de longue durée spécifique pour les symptômes persistants. L’Assurance maladie l’accorde seulement au cas par cas, après examen du dossier. Il n’existe pas non plus de reconnaissance du caractère invalidant et handicapant pour les victimes de Covid long. Là aussi, c’est une revendication d’AprèsJ20. L’association nationale milite pour que davantage de moyens financiers soient consacrés à la recherche sur les causes et traitements. Au fil des mois, son combat commence à trouver un écho.
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jeudi 21 novembre