Aujourd'hui
Quatre combats professionnels, neuf amateurs... La 1re édition du Gala pictave se déroule samedi dans l’enceinte de la salle Colette-Besson, à Buxerolles. Le Poitevin Franck Zimmer y disputera une finale de Coupe de France. Show devant !
Il faut remonter au 4 juillet 2009 pour trouver trace d’un gala de boxe aussi prestigieux dans la Vienne. Aux Arènes, Mahyar Monshipour avait terminé sa carrière sur une défaite avec les honneurs face au Panaméen Anselmo Moreno. Comparaison n’est pas raison mais le Gala pictave, premier épisode d’une trilogie, rêve de réenchanter le noble art. Samedi, la salle Colette-Besson de Buxerolles va vivre au rythme des combats de professionnels et d’amateurs, devant 600 privilégiés, entre 19h30 et minuit. Ancien sponsor de Monshipour, Didier Lambert a rallumé la flamme et convaincu les élus buxerollois, le maire Gérald Blanchard et l’adjoint aux Sports Gilles Thinon en tête, de mettre les petits plats dans les grands pour la « bonne cause ».
Le carnet d’adresses de l’entraîneur du Stade poitevin Jean-Claude Buch a fait le reste. Même l’ancien champion olympique Brahim Asloum pourrait passer une tête... « Il parraine la soirée, confirme Didier Lambert. Notre objectif est de faire revivre les belles heures de la boxe dans la Vienne. Au passage, il faut remercier les partenaires privés qui se sont engagés. Je n’aurais jamais pensé qu’ils pourraient nous suivre après la crise sanitaire. » Sur les terres de l’ancien champion Robert Charron, le combat vedette opposera Franck Zimmer à Ismaël Seck. Les deux poids moyens ont remporté leur demi-finale à Rumilly et boxeront pour un titre. Mais les ambitions du Poitevin vont au-delà de la Coupe de France. « J’espère faire un championnat de France en 2022 », abonde Zimmer, heureux de « boxer à dix minutes de chez {lui} ». Depuis qu’il s’est exilé l’an passé à Châteauroux, l’ancien protégé de Jean-Claude Buch a progressé et, à 22 ans, il regorge d’ambition.
Avant le clou du spectacle, d’autres boxeurs et boxeuses auront l’occasion de se dévoiler au grand public. Ce sera le cas de la Poitevine Audrey Chevalier, d’Edouardo Daniel ou encore du fils de Mohammed Benhama -ancien entraîneur de Monshipour-, Habib, dont le frangin Billal vient d’échouer en demi-finale des championnats du monde amateurs en Serbie. Des lourds, des poids moyens... Tous les styles seront représentés à la salle Colette-Besson à l’occasion de ce premier Gala pictave. Les organisateurs ont placé l’acte II en septembre 2022. Quant au dernier épisode de la trilogie, il pourrait se dérouler « huit à neuf mois plus tard ». Pas de doute, la boxe est de retour dans la Vienne.
1er Gala pictave, samedi 13 novembre, à partir de 10€. Réservations sur helloasso.com/associations/stade-poitevin-boxe.
DR Vicky Lignelet
À lire aussi ...
