La COP26 relayée dans la Vienne

A l’occasion de la COP26, l’Espace Mendès-France se fait le relais du Pacte mondial des jeunes pour le climat en Nouvelle-Aquitaine et coordonne les travaux menés dans une vingtaine de lycées. L’objectif ?
 Que les jeunes s’engagent pour la planète.

Romain Mudrak - @romainmudrak

Le7.info

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En 2014, le sociologue Alfredo Pena Vega lançait le Pacte mondial des jeunes pour le climat avec plusieurs experts de la discipline. Sept ans plus tard, 
140 établissements scolaires de 30 pays (Chili, Colombie, Autriche, Cameroun, France, Espagne, Turquie…) se sont investis dans des actions concrètes pour préserver la planète. Dès 2015, des lycées picto-charentais sont entrés dans la partie. Cette fois, le Pacte s’enracine localement dans tous les départements de Nouvelle-Aquitaine avec pour siège l’Espace Mendès-France. « Il s’agit de conscientiser les enjeux en donnant les clés, insiste Alfredo Pena Vega, régulièrement présent à Poitiers. Dès l’origine, les jeunes nous ont demandé de rencontrer des chercheurs pour s’emparer du sujet. Il faut leur passer le relais et leur permettre de prendre les bonnes décisions le moment venu. »

Une vingtaine de lycées installés dans « des paysages différents » de Nouvelle-Aquitaine vont mener des actions correspondant à leur milieu naturel. Le Lycée pilote innovant international (LP2I) a prévu d’organiser une mini COP26 en parallèle de la grande à Glasgow début novembre. Ailleurs, d’autres jeunes ont adopté quelques centaines de mètres de rivières ou un hectare de forêt. Ils veillent sur elle comme sur un membre de leur famille. « C’est du concret, du local, c’est essentiel », souligne Didier Moreau, directeur de l’Espace Mendès-France. Le centre scientifique poitevin a tout un programme pour la COP26, dont la projection de La Grande muraille verte, le film de Jared P. Scott, suivie d’un débat avec l’anthropologue Gilles Boëtsch. Une conférence publique sur « la place de l’Homme dans la nature », avec Yves Caubet, du Laboratoire Ecologie et biologie des interactions, et Jean-Renaud Boisserie, paléontologue et directeur de Palevoprim à Poitiers, est aussi à l’agenda.