Dauby, le titi a « bien grandi »

L’heure des retrouvailles a sonné pour l’ancien arrière du PB86 Christopher Dauby (1,94m, 22 ans), qui défend désormais les couleurs de Dax. Le Parisien est heureux de retrouver ses potes et son ancien coach.

Arnault Varanne

Le7.info

« Ça, c’est un peu l’histoire de ma carrière... » A l’autre bout du fil, il se marre. En partance du PB86 pour Rueil la saison passée, Christopher Dauby savait qu’il n’aurait pas beaucoup de temps de jeu en NM1. « J’arrivais en 9e, 10e homme, résume-t-il. Je devais prendre les miettes. » Et puis il y a eu ce deuxième match de championnat, face à Lorient. L’équipe de Makan Dioumassi est menée d’une vingtaine de points, compte un blessé dans ses rangs... L’occasion pour l’arrière de sortir de sa boîte : 12pts, 4 interceptions et la victoire au bout. « Je n’ai pas hésité à saisir ma chance, je suis entré dans la rotation et ça a pas mal marché. »

Un an après, le vice-champion de France de N3 2019 a changé d’air, direction Dax, dans les Landes. « J’ai été mis en relation avec le coach par un ancien coéquipier (Alpha M’Bodj), ça a tout de suite accroché, d’autant que c’est un ancien formateur. Il ne me fait pas de cadeaux, mais c’est très bien, je suis là pour progresser. » Après avoir croisé la route du Toulouse basket club de Ron Anderson JR (69-97) et du Stade rochelais d’Arnauld Thinon 
(75-58), le voilà de retour à Poitiers, terre de ses « trois meilleures années ». Dans un nouveau rôle, Chris Dauby s’apprête à retrouver deux de ses anciens coéquipiers, Jim Seymour et Julian Ngufor, et son ancien coach sur le banc de la N3 et N2.

« Andy (Thornton-Jones) m’a appris le professionnalisme, comment bien manger, s’entraîner, avoir une hygiène de vie. Il m’a donné des responsabilités qui m’ont permis de m’épanouir. Je lui en suis reconnaissant », témoigne le Parisien. Ironie de l’histoire, l’arrière a atterri à Poitiers en 2017, à la faveur du désistement d’un autre joueur qui devait intégrer le centre de formation. « Quand je vous dis que c’est l’histoire de ma carrière... » L’insouciant voudra forcément se montrer devant « Annie (Chabanne), Fred (Vincent) et tous les bénévoles » dont il se sent proche. Au point de jouer un sale tour à son ancien club vendredi ? « Sur le papier, Poitiers est le favori de la poule avec Toulouse. Mais j’aime jouer contre les grosses équipes ! »

DR Hervé Bellenger/PB86

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