Nuit des chercheurs : à la santé de la recherche

La Nuit des chercheurs revient ce mercredi, au CHU de Poitiers, en partenariat avec Le 7. Le public est invité à découvrir toute l’étendue de la recherche poitevine dans le domaine de la santé, et même à la soutenir à travers le Fonds Aliénor.

Romain Mudrak - @romainmudrak

Le7.info

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« Rencontrez les médecins, échangez avec les équipes, comprenez les enjeux. » La 4e édition de La Nuit des chercheurs conserve sa vocation initiale : permettre au public de mieux appréhender les grands sujets de santé et de société qui nous concernent tous. Mercredi, plus de quatre-vingts chercheurs poitevins seront présents dans le hall de la tour Jean-Bernard afin d’exposer leurs travaux scientifiques et de faire le point sur les dernières avancées de la médecine. Neurosciences, transplantation, pédiatrie, cancérologie, pharmacologie ou infectiologie… Différents domaines de pointe de la recherche publique poitevine seront abordés entre 17h et 20h.

Focus sur la réalité virtuelle

Cette année, pas de robot-chirurgien comme en 2019… Mais la réalité virtuelle prend une place plus importante à l’image du dispositif porté par Amandine Fernandes, cadre de santé au sein du service d’oncologie pédiatrique. Son idée ? Immerger les jeunes patients de 6 à 
18 ans dans un univers virtuel pour détourner leur attention pendant des soins douloureux. De quoi réduire la consommation d’antalgiques. Ce projet et une dizaine d’autres -dont Réa’Relax (lire Le 7 n°532) - ont été sélectionnés récemment par le Fonds Aliénor qui soutient le développement de la recherche au CHU de Poitiers. Près d’un million d’euros provenant de différents mécènes (particuliers et entreprises) a été versé depuis quatre ans. Tous les projets seront évidemment présentés dans le « village des chercheurs » durant cette soirée.

La Nuit des chercheurs sera aussi l’occasion de revenir sur des enjeux de santé publique, comme les perturbateurs endocriniens et les maladies chroniques, qui touchent de plus en plus de Français. Ou encore les risques du tabagisme. Une étude prometteuse menée par une équipe Inserm du Laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques (Lnec) vise d’ailleurs à proposer une alternative aux prises en charge actuelles de la dépendance nicotinique. Comment ? En associant ateliers psycho-éducatifs et soins de balnéothérapie. Pour en savoir plus, rendez-vous mercredi soir sur le plateau TV où un journaliste de la rédaction du 7 recevra de nombreux invités (lire ci-dessous).