Vice-président du club en charge du secteur sportif, Eric Pinaud avance à pas feutrés, à quelques jours du retour du club en Nationale 1.
Eric Pinaud, quel est l’objectif que vous avez fixé au staff technique cette saison ?
« La première idée, c’est de redonner le goût du spectacle aux partenaires, bénévoles, spectateurs... L’équipe doit montrer un visage positif très tôt, il faut que la mayonnaise prenne. Le deuxième objectif consiste à jouer en poule haute lors de la deuxième phase. Compte tenu de l’énergie que nous mettons et du recrutement qualitatif, on peut y prétendre. Après, on se reparlera ! »
Vous ne faites donc pas de la remontée immédiate en Pro B un impératif...
« On sait très bien qu’on va porter cette étiquette de favori, que beaucoup d’équipes joueront le match de leur vie face à nous. Il faut accepter cela dans la descente. Mais sans prétention, je pense que le PB86 est une institution qui a sa place en Pro B. On est un club référent de la division. Un club référent doit donc prétendre, dans un délai assez court, pas une année forcément, à remonter. Encore une fois, on fait tout pour que ce soit le plus rapide possible... Les résultats sur le terrain diront si on a bien travaillé ou pas. »
Avec quels budget et masse salariale abordez-vous ce retour en Nationale 1 ?
« L’« atterrissage » budgétaire, on va le présenter dans très peu de temps. On finalise avec les experts-comptables le budget, qui devrait se situer autour de 1,9M€, avec une belle masse salariale pour la division. »
L’Arena Futuroscope sera opérationnelle en mars 2022. Comment appréhendez-vous cette échéance ?
« Soyons clairs, l’Arena ne nous oblige pas, mais nous sommes certains que cet écrin doit accueillir un sport de masse. Et on est persuadé qu’on peut être en capacité de faire vibrer du public dans cette salle. Y jouer des matchs en N1 ? On ne s’interdit rien ! »
Vous avez présenté à l’été 2020 un projet baptisé Poitiers Terre de basket. Est-il toujours d’actualité ?
« Oui ! On n’a pas freiné les projets extérieurs, notre ambition est toujours d’avancer sur le basket 3x3 et la section féminine. Tout est en marche. On a un terreau fertile chez les filles. Les dirigeants ont de l’énergie pour créer une structure qui remonte à un niveau supérieur. C’est positif. Au-delà, le fait que nous ayons renouvelé pour deux ans le centre de formation est indispensable. La formation fait partie de l’ADN du club. Le PB86 est connu pour cela. Un joueur comme Yvann Mbaya, il vient chez nous (de Chalon, ndlr) pour engranger de l’expérience et progresser. »