Hier
Les féminines du Grand Poitiers handball 86 ont repris le chemin de la compétition, samedi, à Châteauneuf-en-Thymerais (27-27). Cette saison encore, elles viseront un maintien rapide en N2 pour ne pas se faire peur et pourquoi pas espérer mieux.
Nicolas Boury s’en méfiait à juste titre. Samedi dernier, l’AST Châteauneuf-en-Thymerais a contraint son équipe au nul (27-27), en ouverture du championnat. Les filles du Grand Poitiers handball 86 n’ont pas démérité. Voilà de quoi donner le ton de cette poule 2 annoncée « relativement homogène » où chaque match « se jouera sur des détails », selon la formule du co-entraîneur poitevin (avec Ludovic Guignier).
Cette saison, ses troupes auront donc pour principal objectif d’assurer leur maintien en N2 au plus vite. Se mettre à l’abri dès janvier pourrait leur permettre d’envisager mieux. « On ne cherche pas la montée à tout prix », s’empresse de préciser Nicolas Boury. D’autant qu’il reste difficile de « jauger » l’état de forme des autres formations, après des mois sans compétition.
Six renforts cet été
Du côté du Grand Poitiers handball 86, tout a été fait pour maintenir les troupes dans une bonne condition physique depuis l’arrêt des championnats. Sur les consignes du nouveau préparateur physique Philippe Mari, les féminines ont pu continuer à s’entretenir trois fois par semaine -le plus souvent en visio-, jusqu’à la reprise de l’entraînement collectif le 9 août dernier. Satisfait, Nicolas Boury mise désormais sur un « bon état d’esprit » tout au long de la saison. Sur ce point, il sait qu’il peut compter sur la demi-centre Karine Rassaby, « au taquet » après une rupture des ligaments croisés et deux ans sans jouer.
Son effectif a peu bougé à l’intersaison. Les départs de la gardienne Domitille Princelle et de l’arrière Gilberte Fronton ont été compensés (respectivement par Pauline Waksberg et Justine Desplaces) et trois ailières sont arrivées (l’Espagnole Ana Maldonado, la gauchère Anouk Dumalanede et Emilie Marret) pour développer un projet de jeu plus rapide. « On a quasiment doublé tous les postes », se réjouit Nicolas Boury. Au tableau des renforts s’ajoute enfin celui de Camille Lenfant-Scodellaro (15 ans), laquelle partagera son temps avec le pôle accession d’Angoulême. « Ce sont toutes de jeunes joueuses qui possèdent une marge de progression, estime Nicolas Boury. Toutes ne sont pas encore aguerries aux joutes de Nationale 2 mais nos éléments d’expérience leur permettront à coup sûr de se préparer au mieux. » A confirmer dès samedi avec la réception de Carquefou.
DRÀ lire aussi ...