mardi 24 décembre
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Ces derniers mois, Léonore Moncond’huy et Alain Pichon n’ont pas toujours été d’accord sur tous les sujets, à commencer par l’avenir de l’aéroport. Mais la maire de Poitiers et le président du Département parlent d’une même voix sur... l’Afghanistan. Dès la prise de Kaboul par les Talibans, l’élue écologiste a confirmé vouloir « faire de Poitiers une ville de résistance humaniste » qui prendrait « toute sa part pour accueillir les réfugiés et faire vivre le droit d’asile ». Vendredi, à la tribune du colloque de la Fondation prospective et innovation consacrée aux « vertiges du monde », l’ancien maire d’Antran a eu des mots semblables : « L’histoire, notre histoire, nous oblige aujourd’hui à être aux côtés de celles et ceux qui vont tout perdre, qui vont connaître la violence. Ce n’est pas un engagement, c’est un devoir. » Plus d’une cinquantaine de ressortissants sont déjà arrivés à Bordeaux en fin de semaine dernière. « Ces personnes ont été évacuées en raison de leurs liens avec la France », confirme la préfecture de Nouvelle-Aquitaine. Loin des polémiques stériles des réseaux sociaux, loin des postures des prétendants à la fonction suprême, la solidarité s’impose sans bruit, presque naturellement. A côté de nos petits problèmes domestiques, la situation de chaos en Afghanistan permet de relativiser et de créer des convergences salutaires.
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