Du 2 au 5 juillet, Poitiers a accueilli le congrès national de la Société française des microscopies, à l’invitation notamment du département de Physique et mécanique des matériaux de l’Institut Pprime.
Dans l’étude des matériaux comme du vivant, les microscopes sont des outils indispensables. Pas ceux que vous aviez sur votre table de labeur au collège. Les scientifiques utilisent aujourd’hui des machines à plusieurs centaines de milliers voire de millions d’euros. C’est le cas au département de Physique et mécanique des matériaux de l’Institut Pprime(*), situé dans les locaux du bâtiment de Sciences pour l’ingénieur (SP2MI), sur la Technopole du Futuroscope.
C’est ce département -aux côtés de l’IC2MP et d’ImageUP-, et en particulier le DrFrédéric Pailloux, qui a été en première ligne du 2 au 5 juillet, à l’Ensip de Poitiers, pour recevoir quelque 320 personnes dans le cadre du 16econgrès de la Société française des microscopies. « C’est un chiffre que nous n’attendions pas, admet Frédéric Pailloux. Le fait que nous fêtions les 60 ans de la SFU a pu jouer. »
Douze symposia se sont déroulés sur le site, dont un sur la cryo-miscroscopie électronique, « qui a fait l’objet d’un prix Nobel en 2017 » et un autre à succès sur la microscopie operando. Par ailleurs, 19 partenaires industriels, fabricants de microscopes optiques ou électroniques, ont répondu présent. Poitiers n’avait plus accueilli le congrès de la SFU depuis 1980. A signaler que le laboratoire de physique des matériaux porte un projet d’investissement dans un nouveau microscope électronique.
(*) De l’université de Poitiers et du CNRS.
DR Frédéric Brenet