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A Poitiers, la concession Axe10 déniche, vend et rénove des véhicules vintage pour des passionnés qu’on appelle les « youngtimers ».
Brice Bichaud assure qu’il peut dégoter à peu près n’importe quelle voiture pour ses clients. Mais si on vient le voir en ce moment, c’est surtout pour retrouver le goût de l’ancien. Sa concession Axe10, située avenue de Nantes à Poitiers, est spécialisée dans les véhicules vintage. Ils peuvent avoir vingt, trente ou même quarante ans mais démarrent au quart de tour. Il y en a pour tous les goûts comme cette Fiat 500 Abarth de 1973 aux sièges rouges qui devrait partir à moins de 10 000€, cette Renault 19 seize soupapes dont rien que le nom rappelle des souvenirs à tous les quadras ou encore la Mercedes Classe S de 1980. « Je cherche à accompagner les gens dans leur rêve de voiture, que ce soit une Porsche ou une 4L », insiste l’intéressé.
Ce passionné d’automobile est capable de vous citer références et anecdotes au pied levé. Il anime d’ailleurs avec un ami une chaîne YouTube sur le sujet (S&C auto). « Mes parents étaient antiquaires, on aime beaucoup l’histoire dans la famille. » La voiture vintage fait partie d’un « patrimoine à entretenir ». C’est pourquoi son garage vend tous les produits de « detailing » utilisés par les professionnels pour nettoyer à fond l’intérieur et l’extérieur des véhicules. Mais pour ceux qui ne veulent pas se salir les mains, Brice Bichaud propose un service de remise en état des selleries, souvent en cuir. C’est son épouse et associée Amanda qui s’est formée spécifiquement. Et le résultat est bluffant.
Depuis son ouverture il y a trois ans, la concession Axe10 est devenue l’un des repères de nombreux « youngtimers » poitevins. Des passionnés de véhicules de pré-collection datés de 1986 à 1997 environ. On parle aussi de « babytimers » pour qualifier tous ceux qui s’intéressent à des modèles allant jusqu’à 2010… Certains les sortent du nid uniquement pour les grandes occasions. D’autres, les « daily », utilisent leur modèle pour de (courts) déplacements quotidiens. Comme une nostalgie de l’époque où les voitures n’étaient pas forcément truffées d’électronique.
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lundi 23 décembre