Carte scolaire : de nouveaux ajustements dans la Vienne

Romain Mudrak - @romainmudrak

Le7.info

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Après un premier épisode en mars, de nouveaux ajustements de la carte scolaire ont été présentés aujourd'hui par le directeur académique des services de l'Education nationale (Dasen) de la Vienne (lire ci-dessous). Si toutes ces dispositions devront être validées le 24 juin lors du CDEN, il apparait déjà en particulier que trois fermetures envisagées à Saint-Rémy-sur-Creuse, Vouzailles et Loudun (Prévert) n'auront finalement pas lieu à la rentrée prochaine. Deux ouvertures de classe sont également actées à Andersen (maternelle) et Marie-Carpentier (Châtellerault). Deux postes sont placés en attente d'affectation en septembre dans les écoles de Poitiers à forts effectifs. Enfin, trois postes provisoires sont affectés, pour l'année seulement, à Morton-Roiffé-Saix, Beaumont-Saint-Cyr (Le Lac) -malgré la fermeture de classes- et à René-Cassin à Jaunay-Marigny, qui va bénéficier du dispositif "Plus de maître que de classe" dans le cadre de la refonte des écoles du bourg.

A l'inverse, sept fermetures sont actées et l'ouverture prévue à Chiré-en-Montreuil a finalement été abandonnée. "Fermer en maternelle à Brassens (Beaulieu) et Micromégas (Saint-Eloi), alors que les effectifs ne sont pas stabilisés, c'est jouer un jeu dangereux", note Gilles Tabourdeau. Le représentant du Snuipp-86 (qui a voté contre ces dispositions) s'inquiète aussi de la situation des écoles de Fontaine-le-Comte, Chaunay et Prévert à Châtellerault où les ouvertures dépenderont des opérations de comptage à la rentrée. Comme en mars, le SE-Unsa a voté en faveur de cette proposition : "Nous avons obtenu gain de cause sur plusieurs sujets, notamment le poste à l'école Prévert de Loudun ou le maintien de la décharge de direction à l'école Maurice-Carême de Châtellerault", souligne la secrétaire départementale, Cécile Capy-Gilardot. Selon le décompte des syndicats, il ne resterait au Dasen qu'un seul poste à affecter à la rentrée, ce qui leur fait craindre que des postes de remplacement soient gelés, "aux dépens du service public de l'éducation" (Snuipp86).