Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Après la disparition de l’emblématique Printemps, beaucoup de Poitevins s’étaient émus de ne plus trouver en centre-ville certaines marques prestigieuses de prêt-à-porter, joaillerie… Ils peuvent aujourd’hui se réjouir avec l’arrivée de poids lourds à la notoriété nationale voire internationale. Ce n’est pas un hasard si Mauboussin a jeté son dévolu sur le Plateau. Ophélie et Maxime Lavergne ouvriront jeudi la soixante-deuxième boutique du créateur parisien. Le Plateau, c’était pour eux une évidence. « C’est un bout de la rue de la Paix (Paris) qui s’offre aux Poitevins !, s’enthousiasme Maxime. Nous voulons que nos clients vivent une expérience unique. »
Avec des premiers bijoux à 195€,Mauboussin « donne » dans le haut de gamme, comme Lacoste, Havane, Swaroski, Mont-Blanc ou encore… Jott. La marque française ouvrira un magasin le 4 juillet, dans l’enceinte de Passage Cordeliers. Tout sauf un hasard selon Geoffroy Cornudet, directeur de la galerie. « Les marques qui choisissent le centre-ville doivent se différencier par une offre différente de celle de la périphérie. Aujourd’hui, elles répondent à une réelle demande de la clientèle. Et le centre-ville a le vent en poupe ! » Fin observateur du marché poitevin, Thierry Elouard constate la mue du Plateau « depuis huit ou neuf ans ». « Les emplacements du secteur numéro 1 sont très prisés, on manque même de produits. C’est très bien que des marques de luxe s’y implantent car elles servent de locomotives. »
« Eviter l’évasion commerciale »
Thierry Elouard ajoute un autre argument : « Plus des enseignes phares feront le choix de l’hyper-centre, plus la zone de chalandise s’agrandira. Non seulement, on peut attirer des clients de Niort ou Angoulême, mais en plus on évite l’évasion commerciale. » Un autre phénomène joue en faveur des commerçants du Plateau. Les loyers ont baissé et « un renouvellement générationnel »s’est opéré. Le négociateur immobilier cite l’exemple de Connect & vous (rue du Marché Notre-Dame), dont les objets connectés correspondent à une « tendance de consommation ».
Geoffroy Cornudet observe d’une manière générale que les commerces de centres-villes -il gère quatre galeries dans le Sud-Ouest- résistent mieux que leurs homologues en périphérie. A fortiori si lesdits commerces bénéficient d’une force de frappe nationale. S’agissant de Mauboussin, qui se présente comme « une marque de luxe accessible », la politique marketing accompagne les efforts commerciaux.
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