
Aujourd'hui
Amélia Bowyer, récit(s) d’ailleurs
Amélia Bowyer. 66 ans. A grandi entre la France et l’Angleterre. Bénévole historique du Toit du monde, à Poitiers. A passé sa vie au contact d’étrangers. Vient de publier Le Récit de la Kavkaziène.
Qui a dit que Grand Poitiers était une assemblée consensuelle, simple chambre d’enregistrement ? Ça, c’était avant, lorsque Jacques Arfeuillère et Christiane Fraysse se chargeaient de rappeler à Alain Claeys qu’ils étaient ses meilleurs opposants poitevins. Vendredi dernier, le débat d’orientations budgétaires de la communauté urbaine a donné lieu à une jolie passe d’armes entre pro et anti-aéroport. « La vérité, c’est que soutenir cette délibération, c’est fermer l’aéroport », a rappelé Alain Claeys à la nouvelle présidente, Florence Jardin. Plusieurs élus de droite ou LREM lui ont emboîté le pas. La majorité de Poitiers s’est, elle, évidemment prononcée en faveur de ladite délibération. Le hic, c’est que Grand Poitiers est engagé financièrement au moins pour les six prochaines années à hauteur de 760 000€ par an. Existe-t-il une voie médiane entre le statu quo, avec une situation dégradée par la Covid-19 et un opérateur (Sealar) exsangue, et la fermeture pure et simple de la plateforme ? La question à plusieurs millions d’euros oppose en tout cas deux visions politiques très différentes au sein de l’assemblée.
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