Contamination, vaccination, contrôles… Les derniers chiffres dans la Vienne

La préfète de la Vienne et la directrice départementale de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine viennent de dévoiler les derniers chiffres de l’épidémie. Nouvelles contaminations, avancée de la vaccination, intensification des contrôles… Tout ce qu’il faut savoir dans la Vienne.

Contaminations
Entre jeudi dernier (168/100 000 habitants) et aujourd’hui (147,7/100 000 habitants), le taux d’incidence a amorcé une décrue. Même recul s’agissant du taux de positivité, passé en dessous de la barre des 6% (5,7). « C’est une très bonne nouvelle qui se ressent sur les chiffres d’hospitalisation », se réjouit la préfète, Chantal Castelnot. Au 4 février, une cinquantaine de patients sont hospitalisés au CHU de Poitiers, dont une dizaine en réanimation. Cette détente momentanée pourrait conduire la Vienne à accueillir des patients d’autres régions dont les hôpitaux sont sous tension, comme en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Petit bémol : 35 clusters sont toujours en cours et 5 classes ont dû être fermées en raison de cas trop nombreux. Si l’école de Biard a rouvert ce matin, celles de Buxerolles et Béruges restent fermées. 

Le variant anglais
Une dizaine de cas avérés de tests positifs au variant anglais ont été jusque-là décelés dans la Vienne contre quatre à cinq la semaine dernière. « Nous sommes désormais bien équipés au CHU pour le détecter, assure Dolorès Trueba de la Pinta, directrice de l’ARS Vienne. Sur les tests qui viennent d’autres départements, il y a des suspicions mais pas encore de confirmations. Elles représentent entre 10 et 20% selon les jours. » 

La vaccination 
La campagne se poursuit « au rythme de la disponibilité des doses. « Nous sommes capables d’honorer nos rendez-vous et les deuxièmes injections. Mais le seul vaccin toujours disponible est le Pfizer-Biontech. » Des livraisons du vaccin Moderna sont attendues dans la région « peut-être dès la semaine prochaine » et le vaccin AstraZeneca suivra. « Celui-là nous permettra de cibler une population supplémentaire », donc les moins de 65 ans. A ce jour, quelque 18 000 personnes ont reçu au moins une première dose dans le département. 

Les contrôles
Depuis la mise en place du couvre-feu à 18h, les autorités ont haussé le ton vis-à-vis des récalcitrants. La présence des forces de l’ordre est plus visible. Ainsi, depuis le 15 décembre (couvre-feu à 20h), 593 personnes ont écopé d’une amende de 135€ pour ce motif, dont 138 pour la seule dernière semaine. Par ailleurs, 344 personnes ont été verbalisées car elles ne portaient pas le masque et quatre pour s’être livrées à des « activités commerciales non autorisées ». Dans un cas au moins, il s’agit d’un restaurateur. 

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