Hier
Chaque année, l’AFM Téléthon finance près de deux cents projets de recherche en France, comme à l’étranger. À Poitiers, l’équipe de Patrick Bois, chercheur au laboratoire Stim, a reçu le soutien de l’association pour son travail sur les myopathies.
1 000. C’est le nombre de demandes de financement que le Conseil scientifique de l’AFM-Téléthon examine tous les ans. Il n’en retient qu’une poignée. L’équipe de Patrick Bois fait ainsi partie des rares à être soutenue par l’association dans l’ex-Poitou-Charentes. Implanté sur le campus de Poitiers, le laboratoire Stim(*) planche sur « l’électrophysiologie cellulaire et moléculaire ».
En clair, il décrypte les différents phénomènes qui se produisent dans les cellules. Il y a près de vingt ans, Christian Cognard, chercheur du même laboratoire, a démontré que les cellules musculaires des myopathes contenaient trop de calcium. Cette surconcentration est l’une des causes majeures de la fameuse dégénérescence cellulaire. « Aujourd’hui, notre objectif est de comprendre comment elles s’altèrent, explique Patrick Bois. Nous étudions la variation des mouvements de calcium à l’aide d’outils de pointe. » Stéphane Sebille, membre de l’équipe, travaille sur un microscope à conductance ionique unique en France, qui permet de « montrer de manière très précise la surface membranaire des cellules vivantes saines et malades ». Aurélien Chatelier, lui, utilise l’optogénétique, une technologie innovante de stimulation des cellules du muscle grâce à la lumière. En 2015, l’équipe de Patrick Bois a ainsi reçu 48 000€ de l’AFM-Téléthon, 38 000€ l’année suivante. « Nous, chercheurs, avons toujours une pensée pour les patients et ceux qui donnent. Sans eux, nous ne pourrions pas progresser, affirme-t-il. Notre passion est alimentée par l’importance de notre mission. » (*)Signalisation et transports ioniques membranaires.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre