Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Enfin, ils jouent ! Un mois et demi après leur déplacement à Saint-Chamond (61-83), les Poitevins ont renoué avec le fil de leur étrange saison à Rouen (78-99). En Normandie, Jérôme Navier et ses ouailles n’ont pas ouvert leur compteur de victoires. Et n’ont pas montré de réels progrès par rapport à leurs deux premières sorties. Moins 21, le coup est rude mais c’est surtout l’attitude en défense qui interroge. Car prendre 99pts obère sacrément les chances de succès ! C’est pourtant l’un des mantras du coach depuis plusieurs semaines, après une sortie de route douteuse à Tours (63-85), en amical. « Il faut parfois se casser la g... pour apprendre et progresser », convient le technicien. Qui refuse de céder aux sirènes du court-termisme.
« On a axé notre travail sur le niveau d’engagement et d’intensité nécessaire pour produire le meilleur basket possible. » Des ingrédients qui ont porté leurs fruits face à La Rochelle et Tours en amical, mais pas en Normandie. Sera-ce suffisant pour chatouiller les Provençaux, samedi ? Les vainqueurs de la Leaders cup Pro B paraissent sur le papier très costauds. Rémi Giuitta a une nouvelle fois pêché au « gros » à l’intersaison et les onze victoires en douze matchs officiels attestent de ses ambitions. Si Edouard Choquet tient encore et toujours la baraque dans les Bouches-du-Rhône, c’est le jeune international Allan Dokossi qui attire la lumière. En phase finale de Leaders cup, il a tourné à 18,3pts, 7,6rbds et 3,3 interceptions à 75% aux tirs.
« Avancer en tant qu’équipe »
Aux côtés des deux Byers, Jaraun Burrows, Jean-Michel Mipoka, Niklas Caner-Medley, Bodian Massa -décisif la saison passée à Poitiers- ou le meneur Jamar Diggs représentent autant de menaces pour le PB. Le combat, qui aurait dû avoir lieu fin octobre à Saint-Eloi, promet âpre. Car deux ans après l’avoir quittée, Fos se verrait bien reprendre l’ascenseur pour la Jeep Elite. Et compte tenu de l’incertitude sur la poursuite du championnat (cf. repères), mieux vaut ne pas prendre de retard à l’allumage. Ce qui vaut pour les deux premières places de Pro B vaut aussi pour les deux derniers strapontins. Jérôme Navier s’interdit cependant de se projeter trop loin. « Il y a tellement d’incertitudes liées au Covid que ne regarder que le score final, après trois matchs, nous mettrait une vraie pression négative sur les épaules. Je veux qu’on avance en tant qu’équipe. Si on met tous les ingrédients...» Rappelons que, sauf changement d’ici là, le PB disputera encore deux matchs à huis clos : les 9 ou 12 janvier à Aix-Maurienne et le 16 janvier face à Nantes.
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