
Aujourd'hui
La vannerie au goût du jour
A Pleumartin, Stéphane Forêt-Deleau parvient à moderniser la vannerie en proposant des alternatives plus contemporaines aux paniers en osier, plutôt désuets.
Nouvelles créations, achats de packaging, réalisation des catalogues… Chez Rannou-Métivier, Noël se prépare toujours dès le mois d’avril. Et le confinement du printemps dernier n’a rien changé à cette habitude. « On ne pouvait pas se permettre de prendre du retard, confie Yann Bertrand, le directeur de l’entreprise centenaire. Et à ce moment-là, on n’imaginait pas une seconde vague. »
Celle-ci s’est pourtant confirmée, entraînant un reconfinement et la fermeture de tous les commerces dits « non essentiels » dès le 29 octobre. Restés ouverts, les magasins Rannou-Métivier ont ressenti un contrecoup. « On a besoin des autres commerces pour vivre, en particulier dans les centres-villes qui ont été désertés, explique Yann Bertrand. Et comme nous sommes restés ouverts, nous n’avons pas pu bénéficier des derniers dispositifs d’aide aux entreprises. On est doublement pénalisé. »
Malgré la démocratisation du click’n collect, Rannou-Métivier a ainsi perdu entre 50 et 60% de son chiffre d’affaires depuis le 29 octobre. « C’est dramatique, alors que l’on a déjà perdu beaucoup d’argent à Pâques. » En septembre, l’entreprise basée à Montmorillon affichait déjà une baisse de 10% de son chiffre d’affaires annuel. Malgré une demande en berne, Yann Bertrand a fait le choix de maintenir 80% de son plan de production tel que prévu pour les fêtes. « Noël est une période capitale de notre cycle de vie économique. On y réalise environ 30% de notre chiffre d’affaires annuel. » Le dirigeant espère que la réouverture des commerces samedi dernier, avec un protocole sanitaire renforcé, marquera le retour de la clientèle. Et permettra de limiter les pertes.
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