
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Jacqueline Daigre (LR) a décidé de faire un « break » après les Législatives. De leur côté, Christiane Fraysse et Jacques Arfeuillère, les deux élus d'Osons Poitiers ont étudié les délibérations et même rédigé en amont leurs interventions, mais ont finalement boycotté la séance. Ils avaient pourtant prévu de s’exprimer sur les demandes de dérogation des obligations relatives à la loi de Solidarité et renouvellement urbain. Douze communes de Grand Poitiers comptent en effet plus de 3 500 habitants et sont donc concernées par l’obligation de disposer d’au moins 20% de logements sociaux. Seules deux d’entre elles (Poitiers et Chasseneuil-du-Poitou) y sont parvenues. « Nous sommes évidemment pour la mixité sociale, l’esprit de la loi est intelligent, mais sa mécanique est parfois inapplicable pour des raisons techniques ou financières, explique Dominique Clément, maire de Saint-Benoît, qui ne satisfait pas aux obligations de la loi SRU. Il est important de trouver un système plus pertinent et plus efficace. » Cette délibération a été adoptée à l’unanimité.
Les 3 000€ accordés à la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne pour «La Nuit des Réseaux» auraient également pu susciter le débat. Mais en quarante-cinq secondes chrono, la délibération a été présentée et votée.
L’avance de subvention en faveur de l'association « Technopole Grand Poitiers » a fait l’objet d’une déclaration du président sur cet « élément d’attractivité considérable », mais aucune question n’a été soulevée sur la pertinence ou le financement du projet. Reste à savoir si le boycott d’Osons Poitiers fera évoluer la méthode ou si les élus auront pris goût aux conseils qui durent moins de cinq heures… sans débat.
(*) Par décret de la Préfecture, Grand Poitiers deviendra officiellement demain, samedi 1er juillet, une communauté urbaine.
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