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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
A 153 voix pour et 128 contre (7 abstentions), les salariés du sous-traitant aéronautique Mecafi, filiale de Nexteam installée à Châtellerault, ont voté hier en début d’après-midi la levée du blocage entamé le 21 septembre dernier. Ce déblocage était la condition pour que la direction confirme ses dernières propositions, dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi lancé le 8 juillet. Jusqu’à présent, le directeur du site Nicolas Boyer et son équipe étaient restés campés sur des positions inacceptables pour les représentants du personnel. Hier matin, en présence du PDG de Nexteam Ludovic Asquini, la direction a assoupli sa position en faisant les propositions suivantes : 211 suppressions de postes (sur 499) et non plus 242 comme annoncé au début du conflit social, une prime supralégale de 10 000€ pour les salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté ou plus de 50 ans, et de 7 500€ puis 150€ par année d'ancienneté pour les autres, une prime de 8 000€ pour un départ volontaire. A charge aux représentants du personnel d’en faire aussitôt part à leurs collègues afin d’entériner le principe d’un accord.
Entre les salariés, réunis en milieu de journée sur le parking de l’entreprise, les discussions ont été âpres. Le vote à main levée organisé dans un premier temps a été annulé au profit d’un vote à bulletins secrets. « Monsieur Asquini nous a donné des informations sur ce qu’il veut faire pour pérenniser les sites de Chatellerault, a expliqué à ses collègues Stéphane Le Bilan, délégué CGT. Le blocage a été levé mais des tensions subsistent et la grève continue pour ceux des salariés qui le souhaitent (la moitié sont encore en chomage partiel). En attendant la signature de l’accord, qui doit légalement intervenir avant le 15 octobre, la direction va demander un report d’audience pour les 29 salariés qui avaient été assignés en référé pour blocage de site. Ils ne seront pas poursuivis si le calme revient dans les jours à venir.
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