Aujourd'hui
Privé de Final Four de Coupe de France le week-end dernier, en raison des forfaits de Paris et Toulouse, le Stade poitevin espère pouvoir lancer sa saison samedi, avec la reprise de la Ligue A. Et vite retrouver le rythme.
La saison de volley a démarré par une péripétie dont le Stade poitevin volley beach se serait bien passé. Avec le forfait de deux clubs (Paris et Toulouse) en raison de cas de Covid-19 et le refus de Tours de jouer la finale contre Poitiers, le Final Four de la Coupe de France a tourné au fiasco. Un week-end ubuesque qui ne fait les affaires de personne et exacerbe la tension dans les clubs autour de la gestion de la crise sanitaire. La préparation estivale, qui a vu plusieurs matchs amicaux annulés, n’a déjà pas été une partie de plaisir... « Les recrues sont arrivées les unes après les autres, on n’avait pas tout le monde sous la main dès le 12 août. Comme beaucoup d’équipes, il va nous manquer deux bonnes semaines de préparation », déplore Brice Donat, le coach poitevin.
Le SPVB s’était pourtant montré réactif sur le marché des transferts. Un mercato où le club a joué la carte jeunes, avec les signatures de la pépite cubaine José Miguel Gutierrez (18 ans), du passeur français Thomas Helfer (19 ans) et du pointu tchèque Marek Sotola (20 ans). A ces belles promesses s’est rapidement ajouté le renfort du Slovène Alen Pajenk (34 ans), double vice-champion d’Europe avec sa sélection, et du Grec Giorgios Petreas (33 ans). En attendant le retour de blessure du capitaine Marc Zopie, leur expérience sera précieuse dans un groupe fortement rajeuni.
Objectif play-offs
Seule ombre au tableau : l’absence de Roland Gergye. Très affecté par la crise sanitaire, le Hongrois n’est pas en condition suffisante -physique comme mentale- pour rejoindre le SPVB. « Il devait être l’élément-clé de notre équipe », admet Brice Donat, qui n’exclut pas son arrivée en cours de saison. Pour le remplacer, le technicien a jeté son dévolu sur... Swan Ngapeth, un visage bien connu au club (2012-2015). « Il va nous aider à avoir une rotation supplémentaire. On ne pouvait pas imaginer faire une saison avec seulement deux réceptionneurs-attaquants. »
Libre depuis son départ du club italien de Calippo Sport, le joueur de 28 ans s’entraînait avec l’effectif en attendant de trouver un nouveau point de chute. C’est finalement au SPVB qu’il a signé, pour la saison. « Même si je voulais rester en Italie -le meilleur championnat du monde- je suis content de revenir en France et chez moi », confie le petit frère d’Earvin. Le Poitevin entend surtout retrouver « une forme optimale » après une si longue pause à l’écart des parquets. « Je suis à Poitiers depuis février, mais il m’a surtout manqué d’être dans un groupe, dans une équipe ces derniers mois. » Ses premières sensations ? « On a un bon groupe. Même s’il est un peu jeune, on bosse bien. » De quoi viser haut en championnat cette saison ? « L’objectif, c’est de se qualifier pour les play-offs, répond Brice Donat. Ce sera plus difficile cette année, en raison du contexte mais aussi de l’adversité. » Le déplacement à Ajaccio, samedi en ouverture de Ligue A, sera un bon révélateur.
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