
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Pour sa dernière rencontre avec la presse avant le second tour des Municipales, le maire sortant Alain Claeys est revenu cet après-midi sur le volet économique de sa campagne. Selon lui, la priorité du prochain maire de Poitiers sera l'emploi, qui risque de subir un effet post-Covid dès la rentrée. « L'erreur serait de nous enfermer sur nous-mêmes, il faut générer l'implantation de startups nouvelles. Il y a aujourd'hui une aspiration à voir des entreprises se délocaliser dans des agglomérations plus petites et il faut être prêt à les accueillir, en menant des politiques publiques -sur l'éducation, la culture, l'habitat- plébiscitées par ceux qui veulent venir à Poitiers », a-t-il développé, citant notamment Saft et Forsee Power pour exemples. S'il venait à être réélu, Alain Claeys souhaiterait ainsi multiplier les partenariats privés-publics, pour continuer à développer l'activité sur le territoire. Une politique économique que le candidat résume en deux mots : « solidarité et attractivité ».
Alain Claeys assure également se porter candidat à sa propre succession à la présidence de Grand Poitiers qui, rappelle-t-il, « a la compétence économique ». « Ce serait une erreur de la part du maire de ne pas s'y présenter. » A ce titre, l'élu socialiste guette le projet de loi de finances, proposant l'allègement du paiement de la cotisation financière des entreprises (CFE) et l'exonération de la taxe foncière, qui pourrait « ouvrir de nouvelles possibilités aux collectivités locales ». Enfin, à quelques jours du scutin, l'édile a invité « les indécis à aller voter » dimanche. Le nombre de procurations a déjà augmenté par rapport au premier tour (773 contre un peu plus de 300). « Ce qui est un signe encourageant pour la démocratie. »
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