Ce n’était pas vraiment une rentrée, à peine une reprise. Encore moins un retour à la normale. Même après le 11 mai, le Coronavirus exhale toujours un « air » lourd mêlant espoirs et craintes. Dans les écoles, et désormais les collèges, le déconfinement s’apparente à un lent processus d’apprentissage d’une nouvelle vie dégradée. Les contacts y sont proscrits, les prêts de matériels aussi, le repas froid (au collège) se prend en classe, les adultes et collégiens portent un masque... Bref, la pédagogie confine à l’essentiel. Faute de mieux. Il faudra sans doute s’habituer à la distanciation sociale, au lavage des mains systématique. Y compris à la rentrée prochaine, où écoles, collèges, lycées et facultés sont censés accueillir l’intégralité des effectifs. Entre-temps, l’été aura distillé d’autres promesses d’un retour à la « normale ». Les bars et restaurants devraient donner le « la » début juin, les sites touristiques pourraient suivre. Reste à savoir comment les consommateurs se comporteront, entre espoirs et craintes du virus au patronyme tristement célèbre.
Arnault Varanne
Rédacteur en chef
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Portés par un public incandescent, Earvin Ngapeth et les siens l'emportent pour la première du club à l’Arena Futuroscope lors du derby face à Tours : 3-2 (25-22, 17-25, 30-28, 14-25, 15-10). Une soirée des premières et des dernières, puisque l’enfant prodige tire sa révérence à l'issue d’une parenthèse enchantée qui aura duré trois mois.
