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Atlanta invente le plafond en bâche tendue
Catégories : Numérique, Technologie Date : vendredi 18 novembre 2016Depuis son nouvel atelier de Villiers, près de Neuville-de-Poitou, Atlanta a breveté un système d’isolation innovant destiné aux usines, entrepôts, gymnases et autres bâtiments difficiles à chauffer.
Atlanta, c’était jusque-là des bâches monumentales, à l’image de celle appo- sée sur la façade des Galeries Lafayette, boulevard Haussman, à Paris. Treize mètres de hauteur pour cent quinze mètres de long... Mais aujourd’hui, la PME de quinze salariés lance un nouveau produit, Iso-Bâche. Le concept développé en interne est tellement innovant que le gérant Philippe Rebeix l’a breveté... Il s’agit de transformer des bâches, habituellement utilisées pour fabriquer des barnums en faux plafonds. Idéal pour isoler les bâtiments construits tout en hauteur et dont la déperdition de chaleur est importante.
« On associe cette bâche à un isolant multicouches. Le tout est tendu en périphérie du bâtiment grâce à un système de pose inédit », explique le dirigeant. Le coût moyen d’installation s’élève à 40€ par m2.
Réduire la facture énergétique
Sa cible, ce sont les grands bâtiments publics et privés : usines, ateliers, entrepôts, gymnase... Des endroits fréquentés pour diverses raisons et qui nécessitent donc d’être chauffés. Depuis quelques mois, Texelis (320 salariés, 75M€ de CA), à Limoges, a adopté cette solution. L’entreprise, spécialisée dans la concep- tion de ponts de transmission pour les métros et les véhicules militaires, a couvert trois de ses bâtiments industriels d’avant- guerre, hauts de quatorze mètres, avec 5 000m2 d’Iso-Bâches. L’objectif ? Réduire la facture énergétique en divisant d’un tiers le
volume à chauffer.
Les salariés ont immédiatement constaté une nette amélioration de leurs conditions de travail. « Cet été, la chaleur était beaucoup plus supportable. Et depuis que nous avons rallumé le chauffage, en octobre, on a également senti la différence », témoigne le responsable des services généraux, Pascal Monjauze.
En 2014, année froide, le montant de sa consommation de gaz pour les ateliers concernés s’élevait à 86 000€. Il est convaincu de pouvoir le baisser de 40% grâce à la solution d’Atlanta. « On devrait l’amortir en trois ou quatre ans », conclut-il, en ne se basant pour l’instant que sur des calculs théoriques. Le bilan attendra la fin de l’hiver.
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jeudi 21 novembre