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Le Stade poitevin en quête de repères
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mardi 22 octobre 2019Après un été agité, marqué notamment par l’arrêt maladie de son entraîneur et l’arrivée tardive des nouveaux joueurs, le Stade poitevin volley beach a lancé sa saison en Ligue A, vendredi, sans guère de certitudes. Mais toujours résolu à faire bonne figure.
C’est peu dire que le club a connu des intersaisons plus tranquilles. Son entraîneur Brice Donat sur la touche (arrêt maladie), des recrues retenues par leur sélection… Pour sûr, l’été a été chaud au Stade poitevin volley beach ! D’autant plus au sortir d’un exercice qui laisse à son président « un goût d’inachevé », entre blessures et désillusions sportives. « Les blessures, ce sont les aléas du sport, souffle Claude Berrard. Mais la non obtention du visa pour Zouheir El Graoui, en demi-finale de Challenge Cup, je ne l’accepte pas. C’est ce qui nous prive d’une finale européenne ! »
Encore stoppé en quart de finale des derniers play-offs de Ligue A, fin avril, le SPVB ne jouera pas l’Europe cette saison, devant donc se contenter des compétitions nationales. Ce qui l’assure, au moins, d’un calendrier allégé. Vendredi, pour l’ouverture du championnat, les Poitevins se sont inclinés à Tourcoing (1-3). Prochaine échéance, ce mardi face à Nice, à Lawson-Body (lire encadré).
Objectif Top 4
Des automatismes restent à trouver au sein d’un collectif chamboulé à l’intersaison et où seuls Zouheir El Graoui, Julien Prigent et Marc Zopie sont restés. « On a une équipe rajeunie, avec plusieurs joueurs qui ont signé pour trois ans », indique Claude Berrard. Outre des jeunes prometteurs (Luca Ramon) voire performants (Chizoba), le club a misé cette année sur plusieurs internationaux confirmés. Le central hollandais Mickaël Parkinson présente, lui, déjà de belles garanties. Le pointu estonien Renee Teppan, le passeur américain Micah Ma’a et le réceptionneur-attaquant italien Giacomo Raffaelli, eux, sont encore attendus. « On devrait récupérer tout le monde pour la 3e journée. »
Après une préparation estivale intéressante (six victoires, trois défaites) bien qu’en « effectif réduit », le coach intérimaire Rogerio Brizola dit sa satisfaction de travailler avec ce groupe. « Ce sont des joueurs de haut niveau, solidaires et combattif, qui prennent du plaisir à jouer ensemble. »
« L’osmose a l’air de se faire, observe Claude Berrard, avec confiance. L’objectif est de se qualifier pour les play-offs, de passer les quarts et d’être dans le Top 4. » Rogerio Brizola, lui, se veut plus mesuré, focalisé sur la gestion de son effectif. « Je travaille au jour le jour, pour que les joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Le championnat est long, je vais d’abord essayer de bien faire ce que j’ai à faire. » En attendant le retour de Brice Donat, dans le courant de l’automne ? « Je souhaite qu’il prenne le temps de revenir à 100% », indique son président.
Un hommage à Frédéric Lawson-Body
Ce mardi soir, à l'occasion de la réception de Nice, Grand Poitiers et la ville de Poitiers rendront hommage à Frédéric Lawson-Body, pour les 30 ans de sa mort. Depuis 1989, l'antre du volley poitevin porte le nom du joueur franco-togolais, qui avait grandement participé à la montée du SPVB en Ligue A. Cet hommage débutera à 19h45, en présence d'Azaad Kelani Bayor, président du comité national olympique togolais, Dajtougbé Nathalie Noameshie, vice-présidente du comité national olympique togolais, Beausoleil Bobeku, député du Togo, Eric Tanguy, président de la Fédération française de volley-ball et de Jean-Paul Aloro, président de la Ligue nationale de volley.
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