Goulibeur garde sa recette

Racheté en mars dernier par un petit groupe agro-alimentaire de Vendée, Goulibeur poursuit son développement dans la continuité. 

Claire Brugier

Le7.info

Depuis mars dernier, Brigitte Arnaud-Boué, « Madame Goulibeur », a cédé à un triumvirat vendéen l’entreprise qu’elle a fondée en 1976 autour du broyé du Poitou. Réunis au sein du groupe alimentaire Atom, Alain Garrec, Tugdual Rabreau et Olivier Vallée partagent « les mêmes valeurs humaines et d’innovation » et une expérience commune dans l’agroalimentaire. 

Les trois hommes ont d’abord racheté la société belge Gofrino avant de poursuivre leurs recherches « plutôt dans le sucré », vers des PME proposant « des produits à forte qualité et régionaux », souligne Alain Garrec. 

Ses associés et lui ont ainsi atterri à Poitiers, avec une volonté affichée de préserver la recette du succès de la marque Goulibeur (3,6M€ de chiffre d’affaires).  « L’idée est de faire en sorte que les salariés (25 en mars, 27 aujourd’hui, ndlr) continuent de reconnaître l’entreprise dans laquelle ils bossent. Nous ne voulons pas être dans l’hyper-production. »

Développer la gamme salée

Les premiers investissements ont permis d’acquérir un local pour le stockage des emballages. Les prochains seront consacrés « au conditionnement et à la recherche de nouvelles recettes pour développer de nouvelles saveurs sucrées ainsi que la gamme salée ».  Si possible par des mariages arrangés avec d'autres produits régionaux. « Depuis mars, nous avons lancé le broyé au Cognac et nous venons de valider un biscuit café. » Côté packaging, le broyé, toujours disponible sous sa forme traditionnelle de grande galette, se décline désormais en différentes tailles et formats, dans des emballages souples ou plus rigides. Dernier-né, le sachet de 30g « home compostable ». « Nous envisageons également de plus en plus le conditionnement en vrac. » 

Autant de nouveautés à présenter sur les salons, pour capter en direct de nouveaux marchés, notamment à l'international. Les exportations, essentiellement vers le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et plus ponctuellement les Etats-Unis ou Dubaï, représentent 15% des débouchés d'une production annuelle de 350 tonnes. 

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