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Le PB86 à la relance
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L’initiative, lancée dans le cadre de la Semaine de réduction des déchets qui se déroulera du 16 au 24 novembre prochain, est sans prétention. Si Vouillé a décidé de se lancer dans le challenge #FillTheBottle, qui consiste à ramasser des mégots pour en remplir des bouteilles, c’est pour « faire prendre conscience que ces petits déchets, multipliés par le nombre de personnes qui les jettent, finissent par faire du volume, explique Marie-Laure Levrault. Au-delà du côté civique, les mégots sont ramassés par des agents de la collectivité qui auraient mieux à faire », rappelle l’adjointe en charge du Cadre de vie qui aspire à ce que l’exemple de Vouillé fasse des émules. « Ce n’est surtout pas une marque déposée ! »
Chaque année, en France, près de 30 milliards de mégots sont jetés à terre, dont une partie remonte les rivières. MéGo ! en a recyclé une dizaine de tonnes en 2018. Une goutte d’eau dans un océan de pollution.
La PME de Bourg-Blanc (Finistère) est l’une des deux entreprises françaises, avec la startup bordelaise Eco-Mégot, à se pencher sur le devenir du petit morceau de plastique (polyacétate de cellulose). Un rapport publié par l’Ineris(*) confirme que l’immense majorité des brevets relatifs aux mégots, déposés à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), sont dirigés vers la collecte et nln le recyclage.
Le recyclage à petite vitesse
Concessionnaire de MéGO ! installée à Cissé depuis un an, l’entreprise Atmosphère ne boude pas ces innovations car « il faut montrer qu’il y a un cendrier pour que les mégots atterrissent dedans », note le gérant Bruno Desmet, qui constate que les collectivités et entreprises sont de plus en plus nombreuses à franchir le pas ou à l’envisager. Sur Poitiers et la Technopole du Futuroscope, des réseaux d’entrepreneurs ont ainsi entamé une réflexion pour organiser la collecte.
Côté recyclage, MéGO ! transforme les mégots en mobilier urbain, Poiato Recicla (Brésil) en pâte de cellulose pour l’industrie papetière, TerraCycle (USA, Canada, Australie, Grande-Bretagne) en granulés de plastique. Mais ces rares débouchés sont loin de rivaliser avec l’incinération.
Le rapport de l’Ineris recense par ailleurs différents « projets de recherche » comme « la production d’absorbants hydrophobes (que l’eau ne mouille pas, ndlr) et oléophiles (ayant une affinité pour les corps gras, ndlr) utilisables dans le cas de déversements accidentels d’hydrocarbures », « la production d’isolants phoniques »... Avec toujours le même bémol : la dépollution des mégots, qui contiendraient environ 7 000 composés chimiques.
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