Hier
Mille et une catastrophes à Civaux
Catégories : Société, Industrie, Technologie Date : lundi 21 septembre 2015La centrale nucléaire était aujourd’hui le théâtre d’un exercice nucléaire d’ampleur nationale, qui a mobilisé tout au long de la journée plusieurs centaines de personnes. Une simulation grandeur nature, pour de faux, bien sûr !
8h36 ce mardi, à la centrale nucléaire de Civaux. L’alerte vient d’être donnée. « Le plan d’urgence interne a été déclenché, pour un incident sérieux sur le réacteur n°11, devant provoquer des rejets radioactifs. » Ces quelques lignes en apparence alarmantes, parues dans la presse locale, annoncent en réalité le lancement d’un exercice de sécurité civile d’ampleur nationale.
Tout au long de la journée, une centaine de salariés EDF ont planché à la résolution de différents problèmes, sur le site de Civaux. Suivant un scénario dicté en temps réel par des membres de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), ils n’étaient malheureusement pas parvenus, à 17h, à solutionner les soucis de refroidissement sur le faux réacteur 11, conduisant la préfète Christiane Barret à ordonner l’évacuation (là encore fictive) des populations dans un rayon de 11 km autour de la centrale.
Orchestré tous les cinq ans, l’exercice aura aujourd’hui mobilisé une centaine de personnes sur le site de Civaux, une trentaine à la préfecture de la Vienne et une autre centaine à Paris, où les concernés étaient informés en temps réel de l’évolution de la situation. Mieux encore, deux journalistes avaient été « embauchés » pour l’occasion pour simuler la pression médiatique pouvant peser sur les divers acteurs, si une telle catastrophe survenait.
Si une partie de l’exercice a pris fin aux alentours de 17h30, forces de l’ordre, pompiers, associations et équipes de la préfecture prolongeront la fiction jusqu’au petit matin, pour « assurer » notamment l’évacuation des populations.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre