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Toy Story 4 est le nouveau Disney de l’été. Les dernières aventures de Woody et compagnie se montrent encore une fois très inspirées, tant sur le plan visuel qu’en termes de narration. Une réussite totale.
Woody et sa bande coulent des jours heureux au côté de la petite Bonnie, leur nouvelle « propriétaire ». Alors que la rentrée en classe primaire de la fillette se profile, les jouets accueillent un nouveau membre répondant au nom de Fourchette, une… « cuichette » en plastique à laquelle l’enfant a donné l’apparence d’un drôle de bonhomme, quelque peu bancal. Persuadé que sa place est dans les poubelles parmi les déchets, le nouveau venu parvient à s’enfuir, entraînant Woody dans de nouvelles aventures, loin de Bonnie.
Dans l’esprit de ses créateurs, Toy Story 3 (2010) devait conclure la série. Autant dire que l’on était surpris d’apprendre, dès 2014, la mise en chantier d’un nouvel épisode. Voilà donc, quelques années plus tard, les célèbres jouets de retour sur grand écran. Visuellement époustouflant, ce quatrième volet témoigne encore une fois de la maestria du studio Pixar dans l’art de l’image de synthèse. Mais aussi en termes de narration, avec un récit mené tambour battant, bourré de péripéties souvent ingénieuses. Toy Story 4 profite surtout de l’arrivée de nouveaux personnages hilarants, qui apportent beaucoup de fraîcheur et un ton très actuel, quitte à voler la vedette aux « anciens ». Il y a toujours quelque chose de touchant à voir Woody, Buzz et consorts s’interroger sur le sens de leur existence, à travers le regard de « leurs » enfants. Pixar tisse ici une très juste allégorie du temps qui passe, voire aussi de la parentalité. On est là devant un grand cru, loin des suites opportunistes et faciles, rappelant -si besoin en était- que le studio n’a pas d’égal pour raconter de belles histoires, aux enfants comme aux adultes.
Animation de Josh Cooley, avec les voix de Jean-Philippe Puymartin, Richard Darbois, Pierre Niney (1h40).
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