Hier
Pour qui avait passé de bonnes vacances au Cap Ferret avec Guillaume Canet et sa bande de potes en 2010, direction le bassin d’Arcachon ! Les autres devront passer leur chemin.
La mer, la plage, le grand portail en bois, les bungalows, le tuyau d’arrosage qui traîne sur la pelouse et Max qui s’en irrite… Nous y voilà ! Guillaume Canet plante le décor : rien n’a changé au Cap Ferret. Ce faisant, il prévient : Nous finirons ensemble est la suite des Petits Mouchoirs. Alors inutile, à la fin des vacances -ou de la séance-, de prétendre qu’il y a tromperie sur la marchandise.
Bien sûr les années ont passé, des couples se sont faits, d’autres défaits, les enfants ont grandi, Max (François Cluzet toujours grincheux et angoissé) a 60 ans et ne veut évidemment pas les fêter. Restent les souvenirs, nombreux et indélébiles, ceux des bons et mauvais moments. Guillaume Canet tire sans modération sur la corde de la nostalgie, celle des personnages, celle du spectateur aussi. Dans le premier volet, on a fait connaissance avec des -ses- amis de quinze ans. Désormais on est associé aux retrouvailles. L’attention est délicate, voire délicieuse. Après tout, on connaît aussi un bout de leur vie à Max, Eric, Isabelle, Vincent, Marie et les autres. On a les clefs pour comprendre leurs allusions souvent douteuses et leurs blagues toujours potaches.
Alors certes ce nouveau carnet de vacances entre copains ne brille pas par ses trouvailles cinématographiques. Mais Guillaume Canet peut s’appuyer sans réserve sur les paysages magnifiques du bassin d’Arcachon, sur le talent de ses copains acteurs plus vrais que nature et sur une remarquable bande-son qui fleure bon, elle aussi, la nostalgie (Don’t go breaking my heart, Daddy cool...). On rit, on pleure, on savoure ce moment entre amis, hors du monde. Vivement les prochaines vacances !
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lundi 23 décembre