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Thomas Angelvy se teste ce soir à la Hune
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : jeudi 11 avril 2019Tout va bien pour lui. Depuis 2016, l’humoriste poitevin Thomas Anglevy multiplie les premières parties prestigieuses et les récompenses -12- pour son spectacle, #VDT. Passé notamment par la scène du Jamel Comedy Club et le festival de Montreux, il est ce soir à la Hune.
Thomas, vous revenez jouer dans la région où vous avez grandi. Une émotion particulière ?
« C’est toujours spécial de jouer devant la famille, les amis, les copains du lycée… La dernière fois, c’était en octobre 2017 au R2B, à Vouneuil-sous-Biard. A la Hune, ce sera autre chose, dans une salle qui peut accueillir jusqu’à 700 personnes… Ca me stresse un peu (rires). On se demande toujours si l’on va réussir à motiver les gens à venir, d’autant que c’est pour la bonne cause. Il faut que ce soit complet car les bénéfices de cette soirée seront reversés à la Mission locale d’insertion de Poitiers. »
Comment décririez-vous votre spectacle, #VDT, en quelques mots ?
« J’y propose un humour très populaire, où je parle pas mal de moi. Des anecdotes de l’enfance à l’adolescence, jusqu’à la vie de jeune adulte, sur le couple, l’alcool… C’est une espèce de cour de récréation. Je souhaite que les gens en ressortent avec la banane. »
Quelles ont été vos principales inspirations ?
« Au tout début, le trio Gad Elmaleh, Franck Dubosc et Jamel Debbouze. Puis j’ai grandi et découvert d’autres humoristes. Aujourd’hui, j’essaye de cultiver ma différence : je suis beaucoup dans l’énergie, au fil d’un spectacle que je pense assez solaire. »
Il y a peu, vous vous êtes lancé dans la parodie de publicités sur YouTube. Une envie de vous diversifier ?
« C’est un autre levier pour continuer à se faire connaître, une vitrine supplémentaire. Mais mon objectif premier est de toucher les gens pour les faire se déplacer dans les salles de spectacle. Pourquoi les parodies de pubs ? Parce qu’il n’y en a plus, aujourd’hui, comme au temps des Inconnus ou des Nuls. Mon pari, c’était d’en faire quarante. Il nous en reste une quinzaine à tourner. C’est un beau challenge, que je ne regrette pas. »
Il ne doit pas être simple de tirer son épingle du jeu, sur le créneau de l’humour…
« Il y a des humoristes partout, sur Twitter, sur YouTube… Nous sommes beaucoup. On en discutait justement avec des copains : les producteurs ne prennent plus le risque de prendre un inconnu. Aujourd’hui, il faut déjà avoir un public pour se faire remarquer. C’est compliqué mais ça ouvre aussi plus de portes. C’est bénéfique dans un sens. »
Vous fixez-vous des objectifs de carrière ?
« Principalement, de remplir des salles de plus en plus grandes, des zéniths. Et pourquoi pas inaugurer l’Arena en 2021 ou 2022 ? (rires) J’ai aussi des projets en radio, mais il n’y a encore rien de signé. Il y a d’abord la prochaine version du spectacle qui va arriver pour le festival d’Avignon, en juillet prochain. Je vais jouer quelques-uns des nouveaux sketchs à la Hune. Les gens deviennent plus exigeants, il y a une attente qui se crée, même pour moi. »
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