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Le quatuor français Blow joue à guichets fermés, ce soir, au complexe culturel de l’Angelarde à Châtellerault. Trois de ses membres sont Châtelleraudais, dont Quentin Guglielmi, le chanteur du groupe. Entretien.
Quentin, quel effet cela vous fait-il de venir jouer sur vos terres, à Châtellerault ?
« Nous sommes contents, d’autant que nous n’y avons toujours pas joué depuis le début de cette aventure. Ce concert est calé depuis juin 2018, à l’initiative de la Ville. Et dans cette salle de l’Angelarde, ça s’annonce sympa. »
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre musique, comment pourriez-vous la leur présenter ?
« On fait de l’électro pop, qui est la pop du 21e siècle, assez moderne. On vient du rock, on écoute de tout, de plus en plus d’électro… On a toujours aimé les musiques planantes, un peu cycliques et hypnotiques, que l’on peut écouter dans l’avion comme en soirée. Sur scène, on aime toujours l’énergie de groupe, y faire vivre nos morceaux, que l’on retravaille aussi pour surprendre le public. Nos influences sont très diverses : de M83, Jungle et Moderat, pour le côté électro à Darkside et Pink Floyd pour le son des guitares. »
Vous avez sorti votre premier album en juin dernier, tourné dans toute la France, un peu aux Etats-Unis… 2018 a été une belle année pour vous.
« Ca a été une super année pour nous, le début concret de l’aventure. Mais on a déjà la tête tournée à autre chose car on a envie de rebondir rapidement et de surprendre. On est content du premier album, mais c’est allé très vite : de la composition à la sortie du studio, cela ne nous a pris que six mois ! Pour le second, il va falloir aller plus loin, pour ne pas tourner en rond. C’est un chantier un peu stressant mais aussi très excitant. »
Vous venez d’ailleurs de sortir deux nouveaux titres sur la toile…
« Nous avons aussi plein de morceaux, de maquettes, et aussi des collaborations avec des producteurs et des artistes dont on voulait ajouter les voix. Ca faisait un moment que l’on souhaitait faire ça. On essaye d’épurer car on avait tendance à mettre plus de couches, de matières. On a aussi plaisir à faire des morceaux plus longs et plus instrumentaux. »
Vous sentez-vous attendus au tournant, désormais ?
« Je n’aime pas trop dire ça, mais on est dans un milieu où il y a beaucoup de concurrence. On n’a pas trop le droit à l’erreur aujourd’hui dans la musique, il ne faut pas se louper. Ca peut paraître très pessimiste, mais c’est quand même la vérité. Il faut bien sentir le coup. Après, on ne maîtrise pas tout, on n’est jamais certain de rien. »
Avez-vous une fenêtre de sortie pour votre prochain album ?
« Je n’ai pas encore de date à donner. On a plus de temps qu’avant, de meilleures conditions logistiques, on essaye donc de bien faire les choses. Ca ne prendra pas trois ans, on est dans les temps. On compose encore au fur et à mesure. Et puis, on a aussi une petite tournée d’été. Toutes les dates ne sont pas encore annoncées, mais ça commence à se remplir. »
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lundi 23 décembre