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Le Tremplin Jeunes Talents de Vouneuil- sous-Biard, organisé en partenariat avec Le 7, regorge toujours de (bonnes) surprises. Un duel improbable opposera en finale le style enchanteur du slameur Emilmo au rock énergique d’After End. Rendez-vous samedi, à la salle R2B.
Le slam sensible d’Emilmo...
Il est le premier à avoir obte- nu son ticket pour la finale. Le 12 janvier dernier, Grégory Maratier, alias Emilmo, a littéralement conquis le public de la salle R2B, à Vouneuil-sous- Biard. Accompagné par la très belle voix de Marie, 18 ans, son slam a fait mouche. « On y est allé avec des auréoles sous les bras (rires). On ne savait pas à quoi s’attendre ! », se souvient-il. Le duo s’est formé il y a quatre ans, au foyer du collège Renaudot de Saint-Benoît : elle, en tant qu’élève, lui comme surveillant. Très naturellement. « On a les mêmes origines musicales, le même goût pour les chansons afro-américaines, gospel et soul, tout ce que j’appelle les musiques de l’esprit », explique Grégory, 33 ans. Leur alliance slam et chant détonne, donne un supplément d’âme à des textes authentiques, simples et sincères. « Surprise et émotion », résument les deux artistes, dont ce sera seulement leur cinquième scène commune. Et qu’importe l’issue de la finale, samedi soir ils entendent bien poursuivre leur petit bout de chemin à deux. « Entre nous, il y aura toujours de la musique. »
... face au rock puissant After End
After End fait du rock authentique une musique puissante capable d’embarquer le public dans un halo d’énergie. Ils sont quatre. Thaïr est à la basse, Samuel au chant et à la guitare, Ludovic tient la seconde guitare et Tomy est assis derrière la batterie. Tous ont entre 18 et 19 ans, sont encore étudiants et espèrent bien vivre d’une manière ou d’une autre de la musique. Né il y a deux ans d’un duo électro-rock, le groupe s’est étoffé et affirmé grâce à une « alchimie étonnante » entre ses membres. « Nous ne voulions pas faire un seul concert tant nous n’étions pas satisfaits de notre prestation musicale et scénique », souligne Thaïr. Cette exigence personnelle les a incités à travailler pendant un an dans les locaux de Mélusik, à Lusignan, puis au Confort Moderne avant d’apparaître à la lumière. Leur objectif ? Multiplier les concerts et faire entendre le plus largement possible leurs compositions inspirées de Last Train, Royal Blood ou encore des Arctic Monkeys. Le morceau Holy Babe, enregistré dans la salle R2B, est visible sur la chaîne Youtube d’After End.
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