Aujourd'hui
Maxime Berthon, 32 ans, n’a pas attendu de participer à Koh Lanta pour se lancer dans l’aventure. Le fan de Tintin et des romans de Jules Verne a toujours rêvé de marcher dans les pas de Robinson Crusoé.
« Je m’étais promis, avant mes 50 ans -ne me demandez pas pourquoi 50 ans !- de passer au moins quarante jours sur une île déserte. » Clause de confidentialité et respect du suspense obligent, impossible de savoir aujourd’hui combien de temps le Pictave Maxime Berthon a passé dans les îles Fidji avec les autres candidats de la 20esaison de Koh Lanta, sur TF1. Une chose est sûre, cet aventurier dans l’âme ne regrette pas d’avoir retenté sa chance après une première candidature en 2011. A l'issue du premier épisode, il est arrivé à la troisième place lors de la mythique épreuve des poteaux, devenant le chef de l'équipe bleue. « Dans Koh Lanta, on fait naufrager volontairement un groupe de personnes, ça rentre dans ma définition de l’aventure. »
Après avoir rêvé de marcher dans les pas de Tintin, des personnages de Jules Verne ou de Robinson Crusoé, ses héros de papier, le jeune homme s’est construit toute une vie d’aventure, dans les traces de Mike Horn ou Sylvain Tesson. A défaut d’avoir pu être un découvreur -il lui aurait fallu naître dans un autre siècle-, Maxime Berthon, qui « déteste la routine », est devenu explorateur. A 32 ans, il a déjà parcouru le monde entier, avec toujours le souci d’« allerau contact des populations locales », un carnet de voyage en poche. A partir de l’un d’eux, il prépare actuellement un livre sur son expérience de guide en Afrique.
Créer des voyages
« J’ai toujours été LE sportif de la famille, L’aventurier, LE globle-trotteur,confie-t-il, je suis le vilain petit canard, sans le côté péjoratif. » Ses premiers voyages, le jeune homme les a partagés avec ses parents et sa sœur. « Nous faisions partie de l’école moderne de musique de Poitiers. Chaque année, nous partions en tournée. C’est comme ça que je suis allé en Russie, à 10 ans, puis au Canada en 1997. » Ainsi est née sa passion des voyages etdu Canada. Lorsque l’occasion s’est présentée, il est parti compléter sa formation de management du tourisme et de marketing du sport en Gaspésie. A son retour, il est devenu conseiller chez Allibert Trekking. « Mais mon objectif était de devenir chef de produit, c’est-à-dire de créer des voyages. »
Alors Maxime Berthon est reparti outre-Atlantique, à Gaspé, pour décrocher son diplôme de guide d’aventure. « Pendant un an j’ai fait du canot de rivière, du kayak de mer, des raquettes, du ski de rando.... J’ai appris la cuisine en plein air, le secourisme en eau vive, le sauvetage en avalanche mais aussi la faune, la flore, la géologie... Toujours avec l’objectif de pouvoir partir en autonomie avec un groupe. » L’aventurier aime « sortir de (sa) zone de confort, sans se mettre en danger », sauf rencontre fortuite avec un grizzli, une éléphante protégeant sa harde ou un crocodile peu amical... « Les voyages, ça apprend à être patient, à relativiser plein de choses... Les seuls moments où je n’arrive pas à rester zen, c’est en voiture ou quand mon ordi rame. »
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