Saint-Benoît Swing : et une, et deux, et trois soirées !

Seize ans et toujours la même envie de swinguer ! Saint-Benoît Swing revient à La Hune jeudi, vendredi et samedi pour trois soirées à ne pas manquer.

Claire Brugier

Le7.info

Du swing, il va y en avoir ! Du qui-bouge, du qui-prend-aux-tripes, du qui-met-tout-le-monde-d’accord. Saint-Benoît Swing revient pour la seizième année consécutive jeudi, vendredi et samedi à La Hune de Saint-Benoît.
Fidèle à l’esprit du festival, l’association Bel Air Jazz SBS a concocté trois soirées pleines de rythmes, accessibles à toutes les oreilles, petites et grandes, aguerries et néophytes.
Premier à entrer en scène dès jeudi soir : Electro Deluxe. Le nom vous dit quelque chose ? Le groupe de joyeux drilles a été récompensé aux Victoires de la musique jazz 2017. Jazz, funk, hip-hop, soul... Electro Deluxe excelle dans le mélange des genres, qu’il manie avec une énergie communicative, porté par la voix de crooner de James Coopley. "Au bout d’une minute, vous dansez !" assure Alain Verneau au nom de l’association organisatrice.
La deuxième soirée plongera dans les racines du jazz de la Nouvelle-Orléans avec Oracasse, puis se fondra dans les pas de Count Basie avec le Raphaël Lemonnier Quintet.

Des rythmes à partager sans modération

Le groupe Oracasse, originaire de Charente-Maritime, mêle des notes "made in New Orleans" des rythmes créoles. Il précédera sous les projecteurs le pianiste Raphaël Lemonnier et les siens, parmi lesquels Tricia Evy. La chanteuse reprendra de sa voix envoûtante des morceaux jadis interprétés par Billy Holiday, Ella Fitzgerald... De grands noms que l’on pourra retrouver en première partie de soirée samedi avec Trilili Ladies et Dandies. Le quintet, adepte du jazz américain des années 30 à 50, écume les scènes régionales. Il a enregistré son premier album, Crazy People, en 2017, six ans après les débuts des Trilili Ladies, Monika Paillard, Leah Gracie et Marion Landreau.
Il appartiendra ensuite au quartet emmené par Rhoda Scott de clore le festival. Ses quatre-vingts printemps n’ont en rien entamé l’énergie de la grande dame du jazz dont le talent n’avait jadis pas échappé à Count Basie. C’était au début de sa longue carrière, il y a soixante ans.

Plus d’infos sur stbenoitswing.fr

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