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Un escape game avec des Vikings, dans les rues de Poitiers… A première vue, on ne voit pas bien le rapport. Et pourtant, ce jeu mis en place depuis quelques jours par l’Office de tourisme est un bon moyen de découvrir le patrimoine local tout en s’amusant. « Vous êtes Igor Dehors, descendant du Roi Horik, une brute épaisse et accessoirement héros viking. Seulement vous, vous vivez au XXIe siècle et les actes de bravoures, vous les réservez à votre console de jeu… » Bon, c’est vrai, le rôle n’est pas très flatteur, mais la quête est stimulante : trouver le code qui vous permettra d’ouvrir la malle au trésor.
D’une énigme à l’autre, vous partez avec votre sacoche à moumoute bourrée d’outils mystérieux à la découverte -en une heure et demie- des principaux monuments de la ville. « Pour moi, les gens doivent vivre une expérience originale en visitant Poitiers. C’est important. Venise n’a pas le même aspect si on est triste », explique Mathias Aggoun, directeur de l’Office de tourisme de Grand Poitiers. Voilà pourquoi il a demandé à Odyssée Prod d’imaginer cette histoire. « Nous dédions cette année au jeu, poursuit l’intéressé. Blossac accueille aussi un laser game en plein air. C’est une première dans un parc classé. » D’autres surprises pourraient venir durant les petites vacances. Seul regret, Viking 2.0 n’est pas traduit en anglais, ce qui pourrait rebuter la clientèle étrangère.
Dans le château de Chauvigny
Les jeux d’énigmes et autres escape game ont le vent en poupe (lire ci-dessous). Ils sont à coup à sûr un bon moyen d’attirer de nouveaux publics. Les collectivités l’ont bien compris, à l’image de Châtellerault qui ouvrira deux salles éphémères, le 9 août, dans la… piscine municipale. A Chauvigny, c’est le château médiéval d’Harcourt qui sert cet été de cadre prestigieux à un escape game. Votre quête ? Sauver le seigneur local des griffes du Prince Noir. « Pour nous, c’est un fantastique moyen de faire vivre ce monument historique et d’intéresser un public plus jeune au patrimoine », note Anne Brachet, adjointe au maire en charge de la Culture. Cette histoire est inspirée de faits réels.
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