Une galette des rois au goût de Futuroscope

Gérant de La Gambadou, à Beaumont-Saint-Cyr, Chasseneuil et Poitiers, Stéphane Mérigard a fait confectionner sept cents puzzles de neuf fèves aux couleurs des pavillons du Futuroscope. Une idée originale et un cadeau collector à près de 40€ pour les amateurs de galettes des rois.

Arnault Varanne

Le7.info

En 2005, il avait proposé à ses clients de gagner des Louis d’or authentiques, d’une valeur de 300€ pièce. Cette année, Stéphane Mérigard a eu une autre idée pour attirer la clientèle vers ses trois enseignes La Gambadou, à Beaumont-Saint-Cyr, Chasseneuil et Poitiers : glisser dans ses galettes -en réalité, 70% de brioches vendues pendant l’Epiphanie- les « morceaux » d’un puzzle entièrement dédié au Futuroscope. Avec l’accord du parc, cela va de soi ! « Les discussions entre Sprint, mon fabricant de fèves, et le Futuroscope ont duré longtemps, mais je suis très fier du résultat ! », explique le boulanger-pâtissier poitevin.

« Beaucoup de gens collectionnent »

Dans le détail, le puzzle se compose de neuf fèves colorées, sur lesquelles figurent la Gyrotour, le pavillon historique, le Kinémax, des vues du spectacle nocturne et de l’Extraordinaire voyage… Le tout, « encadré » par une pièce ornée du logo de La Gambadou. « C’est une série limitée, avec seulement 700 collections complètes, insiste le gérant. Nous mettrons 4 500 sentons dans les galettes, le reste nous servira aux échanges possibles, à la fin de l’Epiphanie. On sait par expérience que beaucoup de gens collectionnent. »

Marketing et qualité

L’air de rien, la collection complète coûte au boulanger-pâtissier la somme de 40€, soit près de 4,5€ la fève. On vous laisse faire les calculs pour calculer l’investissement. Au clin d’œil marketing, forcément vendeur auprès du grand public, Stéphane Mérigard tient à ajouter un autre ingrédient à cette épiphanie 2018 : la qualité. Avec ses équipes (28 salariés au total sur les trois sites), le patron s’est attelé à dénicher de nouvelles recettes de brioches, comprenant des produits d’origine, comme de « vrais fruits confits ». L’an dernier, il avait écoulé 5 000 brioches et galettes. Là, il s’attend à une vraie razzia à partir du 26 décembre.

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