La trêve internationale n’a visiblement rien arrangé aux affaires du PB. Vainqueur aux forceps d’une faible équipe d’Aix-Maurienne avant la pause (63-60), les troupes de Ruddy Nelhomme ont repris les affaires courantes par un large revers à Rouen, jusque-là fanny dans sa Kindarena. Comme à Denain ou face à Vichy-Clermont, Collier et compagnie ont craqué à la demi-heure de jeu, incapables de résister à l’agressivité des Rouennais. Un air de déjà-vu… Mi-novembre, Nelhomme avait trouvé son équipe « fatigante », sûr qu’il n’a pas changé d’avis ! « Nous devons avant tout retrouver une dynamique défensive pleine sur quarante minutes et empêcher l’adversaire se remettre en confiance », juge le coach poitevin.
Les absences longue durée de Christophe Léonard -en rééducation pour son genou- et d’Arnauld Thinon privent ce groupe juvénile d’un leadership dont il aurait besoin dans les moments chauds, aux deux bouts du parquet. Hélas, on ne refait pas l’histoire, a fortiori parce qu’une série de cinq matchs en trois semaines se profile avant la trêve des confiseurs. Pour aborder 2018 dans un climat plus serein, le PB aura intérêt à engranger un maximum à Saint-Eloi, où Charleville, Roanne et Saint-Chamond se présenteront d’ici au 22 décembre. Commençons par les Ardennais, dont l’Etoile ne cesse de pâlir au fil des semaines.
Du Top 5 au bonnet d’âne
Epatants 5es de la saison régulière lors du dernier exercice, les Carolomacériens ont perdu gros cet été, avec les départs d’Hermannsson, Heitz (Châlons-Reims), Mohamed Kanté (Vichy-Clermont) ou Wilbert Brown (retraite). Aujourd’hui, ils sont lanterne rouge de Pro B avec un match en retard, à jouer au Havre. Hormis à Saint-Chamond, les boys d’Alex Casimiri (ex-Tarbes-Lourdes) n’ont jamais pris d’éclat. Mais sur le plan comptable, les belles intentions ne rapportent pas de points. Les arrivées tardives de l’intérieur Zane Knowles, de l’ailier Michael Carey ou de l’arrière Khalid Hart expliquent sans doute pourquoi l’Etoile cherche encore la bonne carburation.
Il faut espérer que son réveil ne s’opérera pas à la salle Jean-Pierre Garnier, où la sérénité est loin d’être une vertu partagée. Si elle veut reconquérir le cœur de ses supporters, l’équipe la moins adroite de la division (38%) doit d’abord se réconcilier avec « son » tir. Or, on sait que l’adresse est le corollaire de la confiance, dont Guillard et ses potes manquent tant. On commence à y être habitué. Les trois dernières saisons, le PB n’a jamais affiché un bilan positif à l’heure de la trêve des confiseurs…
Pratique
8e journée de Pro B, PB86 (14e, 2v-5d)-Charleville (18e, 0v-6d), vendredi 8 décembre, 20h à la salle Jean-Pierre Garnier. Arbitrage de MM. Tartare, Gleynat et Monsire.
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